Maxinne
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LArmes |
Ajouté le 26/12/2003 à 23h31 |
Et qui donc a pleuré
En si peu d'existence
J'ai scellé mes rires
En un si long silence
Et traîné en soupirs
Une mélodie funeste
Mon enfance est morte
et qui donc a pleuré
En si peu d'existence
J'ai incendié ma candeur
À la flamme du désir
Et consumé mes rêves
En des noces excessives
Mon âme a fait naufrage
et qui donc a pleuré
En si peu d'existence
J'ai distillé la névrose
Des impossibles étreintes
Et émietté mes désirs
Sur les écueils de l'absence
Mon amour a ployé l'aile
et qui donc a pleuré
Goutte à goutte, mon existence est morte Toutes mes minutes et mes saisons ensemble Comme un si grand cri emplissant ma nuit et qui donc a pleuré
et qui donc a pleuré. |
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