Laurine
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Nuit |
Ajouté le 23/07/2003 à 20h26 |
La petite fille dormait.
Et en ses poings serrés,
Pleine d'amour, elle tenait
Une poupée cassée.
Ses pieds étaient gelés,
Et ses paupières fermées,
Ses cheveux étalés
Sur le trottoir glacé.
Le vent faisait voler
Autour d'elle son manteau.
Et le froid transperçait
Ses habits en lambeaux.
Sur ses lèvres affiché
Un sourire l'éclairait.
Sa poitrine se levait
Chaque fois qu'elle respirait.
Malgré le froid intense
Et sa maigreur atroce,
Elle paraissait sereine;
Ses rêves la faisaient reine .
Le froid devint glacial
Enveloppant l'enfant.
Son souffle ralentissant
Se transforma en râle.
Mais toujours elle rêvait,
Et toujours elle dormait.
Et ses doigts s'écartèrent
Le jouet roula à terre
Sur la ville endormie,
L'aube enfin se levait,
Mais l'enfant assoupie
A jamais dormirait. |
Bernard Lanza
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RE: Nuit |
Ajouté le 26/11/2003 à 06h51 |
J'avais déjà lu sur un autre site ce très joli poème de toi, Laurine, mais je veux te redire ici combien je l'ai aimé |
taylordordon
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RE: Nuit |
Ajouté le 26/11/2003 à 11h00 |
ya tant de petites filles aux allumettes dans ce monde... snif... tres joli poeme qui ne peut qu'inciter à agir, merci |
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