Une nuit
sorros | Une nuit | Ajouté le 08/01/2007 à 20h23 |
Le chat noir, s'étirant s'est montré, De temps en temps,son pelage change, Mais, on le reconnait de loin ou de près, Avec ses yeux et son miaulement qui dérange. Il est revenu quand la tempête s'est calmée, Sortant des ordures, il ne cesse de se frotter, Suivant les passants qu'il n'arrête de blâmer, Puisant sa source lassante des flashs répétés. Les ruelles puantes l'ont banni pour toujours, Où trouvera-t-il la chaleur tant et tant rêvée? Le coeur chargé de haine refusant tout amour, Il se dévide sur les humains pour les énerver. Le jour se lève, le chat noir s'éclipse, Il doit changer de peau, rien que pour se cacher Sa vie est ratée et son passage n'est qu'une ellipse Le silence vaut mieux que les ragots mâchés. |
Seb. | RE: Une nuit | Ajouté le 08/01/2007 à 21h49 |
Le chat noir à plusieurs visages je l'ai reconnu sous divers pseudo, il agresse, blâme, condamne! La haine en bandouliere il crache sa rage, c'est tout ce qui la à nous offrir! Laissons le miauler sous la gouttière, il ne merite rien d'autre que notre mepris!! Merci pour ton poéme criant de vérité et au plaisr Seb |
Lysée-Hodinia | RE: Une nuit | Ajouté le 09/01/2007 à 11h19 |
Bonjour ! Poème aux deux sens de Lecture d'où le talent... Il est des Bêtes Noires qui font peur, qui attirent et pourtant, une petite boule noire qui miaule, on aimerait la cajoler ... Au plaisir de te relire, Sorros. (Pseudo originale, soit-dit en passant : à l'endroit, à l'envers en est la lecture!) |
rose | RE: Une nuit | Ajouté le 12/01/2007 à 13h13 |
Quelles images, tu emploies! Les comparaisons avec l'objet initial sont trop frappantes, bravo! |
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