Le Seuil
sorros | Le Seuil | Ajouté le 15/12/2006 à 13h48 |
Corps frémissant, et avide de caresses, Fiévreux et ardent de coupables plaisirs Inerte ou lent, il jouit de paresse. Dans son sommeil, il invente des désirs. Au seuil du délire, le déguisement glisse Ne reste plus que la nuisette opalescente, Les mains parcourent cette surface lisse, Agitées et affolées, elles sont concupiscentes. A la limite du dégout, cette machine désirante Qui séduit les âmes déchues dans l'écume du rêve, Nous invite aux fantasmes dans des pensées errantes Entre l'Amour et le mépris, si brève est la trêve. A la recherche de la Terre promise, La plume chatouillante aiguise son appétit La page vierge s'offre avec une attitude soumise Et les envies charnelles sont consenties. |
L.C | RE: Le Seuil | Ajouté le 15/12/2006 à 14h12 |
j adore cette facon imagé de dessiner par d autres mots le sens profond |
albert-coh | RE: Le Seuil | Ajouté le 16/12/2006 à 11h04 |
Le corps, cette machi,e désirante! Quelles limites a-t-elle? Jusqu'à l'effondrement, le corps désire et se justifie. |
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