Eté 1944 ;
bourgise | Eté 1944 ; | Ajouté le 04/12/2006 à 15h07 |
Une maison solitaire, A l'ombre des tilleuls, Son jardin au parterre De jasmins et de glaïeuls. Un vieux moulin mutilé, Près d'une douce rivière Serpentant dans la vallée. Des paysans en prières, Dans l'église,le dimanche, En habits noirs et robes blanches. Et cette jument grise Que nous appelions "Marquise", Toujours à l'attelage, Malgré son grand âge. Avec mes cousins,au champ, Pour surveiller les vaches, Des jeux,des rires et des chants Egayant notre tâche. Ce sont des souvenirs de mon enfance, Vécue paisiblement dans l'insouciance, Tandis que des héros de la Résistance, Offraient leur vie pour libérer la France. |
sorros | RE: Eté 1944 ; | Ajouté le 04/12/2006 à 15h16 |
C'est la grandeur de l'âme, tu n'as pas joué le héros, ni le porte-parole. Tu as juste déposé des mots forts en sensations, écrits d'une habileté qui t'épargne de tomber dans le piège du récit. C'est un poème; forme et contenu. Y a des récit ayant la forme de poème et qui n'ont rien de poétique. La vie en campagne à une période décisive de l'histoire de France. Tu redonnes vie à ces souvenirs, mais tout en prenant l'écart nécessaire. C'est habile de ta part. |
Lysée-Hodinia | RE: Eté 1944 ; | Ajouté le 05/12/2006 à 01h01 |
Bourgise ! de retour! ça me manquait ces thèmes de campagne, ces souvenirs que tu sais si bien habiller de ta plume!!! |
alain | RE: Eté 1944 ; | Ajouté le 05/12/2006 à 12h11 |
Ton retour nous fait énormément plaisir et ta mémoire d'éléphant. Ce qui est subtile dans ton poème, c'est que tu ne t'attarde pas à des fatuités. |
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