Les thèses de la haine


ichanour Les thèses de la haine Ajouté le 08/09/2006 à 22h00
Les thèses de la haine
Ou "Il faut brûler"2

Ce texte est déconseillé aux racistes

"Il faut brûler " dit rassuré, le petit gamin !
Ma vie de misère parmi les miens a chaviré.
Je dois partir, j'ai à faire un long chemin.
Ma souffrance de tous les jours a trop duré.
J'ai brûlé, je brûle toujours, je brûlerai,
A Naples, à Palerme ou à Venise
Peu importe où vais-je demain amarrer
A Valence, tout près de Rome ou à Pise !
A Marseille, en Côtes d’Azur ou à Toulon
A Chypre la blanche, à Sardaigne ou Castille
Loin des maures, en masse nous nous sauvons
En sabots, pieds nus ou en loques d’espadrilles
Sauvons-nous, sauvez-vous, allez vous-en
Ne retournez pas, ne regardez pas derrière vous
Vous n’avez laissé que de vieux parents
Qui n’atteindront jamais les deux bouts

Je brûlerai avec tous mes copains
Ceux qui, chaque soir, n'arrivent pas à dormir
Je brûlerai en naviguant comme un marin
Et là-bas, dès l'arrivée, je me mets à bâtir.
Je bâtirai les autoroutes et les hauts balcons
Avec mes ongles, je leur construirai des toilettes
Je cesserai d'entendre leurs insultes et leurs jurons
Je me résignerai à ne manger que des miettes
J'élèverai leurs buildings avec fureur
Auxquels j'accrocherai les plus belles enseignes
Je les vernirai dignement avec ma sueur
Et avec mon sang je les dessine et je les peigne
J'exécuterai toutes leurs consignes
Exactement comme leur fidèle serviteur
Je n'arrêterai pas de les qualifier de personnes dignes
De respectueux et de gens d’honneur

Vos insultes monsieur Le Pen résonnent toujours
Elles s’insurgent contre un accueil trop facile
Et qui nous appellent tous à faire demi tour
A fin de laisser la vieille France plus tranquille

Continuez monsieur Le Pen, criez très fort
Nous qui piétinons tous les jours vos esplanades
Nous travaillons dur pendant que tout le monde dort
Pour faire briller toutes ces belles façades
Vos analyses monsieur Le Pen et vos discours
En rhétorique scintillante, en prose ou en rimes
Toutes vos thèses clairvoyantes et sans détour
Défendent bien une cause, en apparence, légitime
Il y a en vous une qualité que j’admire
Moi qui suis un fervent nationaliste
Ni les thèses, ni les discours ne portent à réfléchir
Ni le parcours intransigeant, xénophobe et raciste
Nous admirons chez vous vos prouesses politiques
D’un professionnel en économie régionale
D’une Afrique dévastée, déchirée et polémique
Prisonnière éternelle de son histoire médiévale
Où ira-t-on monsieur Le Pen, s’il vous plaît
Nous qui sommes convertis à la France
Sans cette France, nous sommes déboussolés
Elle est pour nous notre cap d’espérance
Vous qui insultez au présent et au passé
Nous ne vous échangeons pas la même haine
Nous admirons en vous votre verbe français
Et nous vous le pardonnons monsieur Le Pen
Vous qui exigez notre départ tous les jours
Vous ne cessez de le répéter chaque matin
Vous brûlez votre public dans vos discours
Mais votre femme, avec sourire, nous engage le lendemain !

Monsieur Le Pen était gaulois, mais sans détour
Il a acquis le cachet de raciste et xénophobe
Aujourd’hui, les mêmes thèses refont le tour
De la part d’un immigré de l’autre coin du globe
D’un Sarkozy prétentieux et trop pédant
Il a vite oublié qu’il était hier un immigré fugitif
Ainsi, il voulait vite se proclamer président
Tellement pressé qu’il a oublié son passé juif.
La France est naturellement un pays d’échange
C’est la conséquence des époques de lumières
Telle une mobylette, ne roulant qu’avec du mélange
Elle est libre et elle refuse d’être prisonnière
Les thèses de la haine sont classiques et trop faciles
Un Jean Marie hier et un Nicolas aujourd’hui
Prenant tous les français pour des débiles
Promettant le matin le beau temps et le soir de la pluie

Ces gens d’accueil me sont inconnues et étrangères
Mais elles m'ont offert estime et liberté
Avec elles je suis respecté et désormais fier
Avec elles je commence à retrouver ma dignité
Chez " les infidèles " j'ai trouvé tout mon droit
J'ai retrouvé chez eux, même une famille
Blasphèmerai-je si je me mets à aimer la croix
Blasphèmerai-je si, avec vigueur, je défends ma vie
J'ai brûlé, nous brûlerons tour à tour
Nous avons juré de ne jamais cesser cette bataille
Et de ne jamais y renoncer que lorsqu'un jour
On nous reconnaîtra le droit à la liberté et au travail
A la dignité, à l'honneur, à la différence
A la culture, au bien être, au savoir faire
A tout ce qui peut rétablir notre confiance
Pour tout dénoncer et refuser à jamais de se taire.

Ichanour, juillet 2006


qui tu sais les Thèse d'un mec qui se sent trop oppressé Ajouté le 09/09/2006 à 00h35
Espece de Connard. Vive Sarkosy Il respecte la france en faisant respecter la loi au risque de sa propre vie. Le Pen tu en di se que tu veu je m'en fou pas mal d'un tel con. Mai alors Sarko faut que tu arrete tu commence a devenir trop extremiste.

ichanour RE: Les thèses de la haine Ajouté le 09/09/2006 à 20h33
Je répète: Ce texte est déconseillé aux racistes
Ps: et aux bêtes!

Lysée-Hodinia RE: Les thèses de la haine Ajouté le 09/09/2006 à 21h00
Je vais te poser une question, si tu me permets!Dans quelle catégorie, me placerais-tu, puisque moi, je ne commente ni sujets sur les guerres, ni sur la politique?
Merci de me répondre!

ichanour RE: Les thèses de la haine Ajouté le 10/09/2006 à 09h31
Je ne me prends pas aux poètes même ceux avec avec qui je ne m'entends pas. Je ne te classe pas et je ne te juge pas, tu écris bien et tu écris beaucoup. Tu n'insultes pas les autres dans tes écrits, c'est intelligent.Quant à moi, sois certaine, j'écris des textes qui militent dans des causes que je crois justes,j'essaie de me retenir, et si je me trompe, et si je suis trahi parfois par ma propre plume, je souhaite que mes mots ne soient pas décontextualisés. C'est cet amalgame qui commence à me gêner, je crois que je vais cesser d'écrire dans ce site. Merci.

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