Wasserbourg
rjuly | Wasserbourg | Ajouté le 23/04/2006 à 03h27 |
Quand le vent serpente les ruelles de ce village Qu'il en chatouille les murs, leur fait prendre de l'âge; Quand les poutres craquent à son passage dans un silence d'otage Quand dans son souffle on entend la prière d'un Sage. Quand la neige recouvre l'espace verdoyant de ses gants blancs Comme une couronne posée sur une chevelure délicatement. Quand la paisibilité et l'homogénéité procurent un grand apaisement Puis laissent place à de chaleureux cris d'enfants. Quand la pluie dévale en son sillage et s'étale inlassablement, Quand les rivières s'accroissent et débordent d'énervement Alors que les habitants chez eux se prélassent paisiblement Ou le nez dehors humectent mille senteurs de la forêt amoureusement. Quand le soleil illumine sa robe de chlorophylle Comme une paume qui caresse majestueusement ses collines d'idylle, Quand les enfants le traversent aussi prestement qu'une africaine pillant le mil Ou tranquilles et hébétés s'imobilisent tel devant un funambule sur son fil. Qu'il soit calme ou traversé par une tempête en grand appârat Wasserbourg est d'un esthétisme unique et enveloppeur. Beauté des yeux, de l'ouïe, du toucher et de l'odorat Et bien plus encore, lorsqu'on y a goûté, beauté du coeur. décembre 2005 |
loreley89 | RE: Wasserbourg | Ajouté le 01/06/2006 à 10h26 |
Encore Bravo pour ce poème que je me permets de t'emprunter pour la joie des visiteurs de mon site http://loreley89.skyblog.com |
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