Petit frère


lolo Petit frère Ajouté le 25/07/2012 à 20h14
Petit grain de mort
Tapi dans le corps
Ennemi invisible
A trouvé sa cible
Contre vents et marées
Il faut lutter
Pour que ce grain de sable
Ne remporte pas la bataille
Etre fort et positif
Pour ne pas finir sur le récif
Tu vas la gagner ta guerre
Petit frère


Pour toujours avec toi
Laurence





Motscoeur RE: Petit frère Ajouté le 25/07/2012 à 23h42
De tout cœur avec toi et petit frère...puisse ce poème lui donner la force dont il a besoin.

avec tendresse

Motscoeur

Grand Jacques RE: Petit frère Ajouté le 26/07/2012 à 12h55
La force de ton amour, pour Petit Frère va faire sortir la bête et la combattre au grand jour. Je sais que tu lui a déjà insufflé cette préparation au combat. Tu verras petite qu’il y a des victoires silencieuses et sublimes.

Pensées et affection

Grand Jacques

Grand Jacques RE: Petit frère Ajouté le 27/07/2012 à 00h21
La maladie, un voyage au bout de soi.
L'annonce d'une maladie grave marque le début d’une odyssée.

Toute annonce d’une maladie grave est un coup de poing. Elle brutalise, révulse et sidère. Les premières réactions de révolte, refus ou déni sont autant d’expressions symptomatiques de non-acceptation. En ce sens, la maladie teste d’abord la capacité intérieure à reconnaître la réalité
Tout se passe comme si le malade se trouve exproprié de lui-même à mesure que le corps devient objet d’analyse, d’auscultation, de palpation, d’expérimentation, de normalisation. Le geste médical tend à morceler le corps, réduisant l’individu à la défaillance de l’un de ses organes. Le patient se trouve déshumanisé. C’est qu’intervient le cercle familial et amical

Tu as pris en main Laurence cette bataille et tu as déjà gagné une épreuve

Que reste-t-il de cette expérience quand la menace vitale s’éloigne et quand se profile l’horizon d’un retour à la vie normale? La maladie a pour vertu de réveiller l’existence. Souffrir, c’est ressentir. La vie, qui se déroule comme une évidence quand tout va bien, fait l’objet de questionnements intenses quand le corps se dérobe. La sensibilité explose

Une autre attitude, qui succède parfois à la précédente, consiste à chercher les clés pour "guérir de la guérison" . Il ne s’agit plus de "faire quelque chose" de sa maladie, mais au contraire d’en faire le deuil. Non pas rayer la maladie de son histoire, mais la restituer à sa juste place: une parenthèse douloureuse, subie et non voulue, qui doit se refermer.

N’hésite pas, si écrire te soulage, la famille poétique est là aussi pour ça.

Amitié

G. J

Plume
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