Pleure, maman, pleure...
motscoeur | Pleure, maman, pleure... | Ajouté le 21/04/2011 à 00h09 |
Je vois flou dans tes yeux brûlants La sécheresse des ans fuyants. Maman, une perle de rosée, Glisse sur tes lèvres rosées. Est-ce la tristesse, dans les nuages Noirs, qui annoncent les nuits d’orage ? Tu cours à l’abri des blessures, Pour cacher, à point, les sutures. Dans le plein trop de ton regard, Nagent les sentiments en retard. Sèche mine, tu pêches à la ligne, L’hameçon vide aux appâts dignes. Ta forteresse, fiole de caresses, Royaume inavouée de tristesse, Vouée aux apparences en laisse, Tu retiens les larmes en liesse. Pleure, maman pleure, pleure Il est encore l’heur du bonheur. Ma mie, mon amie, ma sœur, Il n’est plus l’heure de la pudeur. |
Grand Jacques | RE: Pleure, maman, pleure... | Ajouté le 21/04/2011 à 00h53 |
((Tu cours à l’abri des blessures, Pour cacher, à point, les sutures)).... Dans ces deux lignes, réside tout l'amour que vous vous portez. Ton poème est déchirant de bonheur, de douceur de tendresse. A la fois pudique et sans retenue dans cette déclaration d’amour J’aurais tant voulu lire un tel poème à ma mère partie trop tôt. Mais les gens qu’on aime partent toujours trop tôt Merci ami G. J |
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