L'éclosion du jardin de l'éclopé
Flonet | L'éclosion du jardin de l'éclopé | Ajouté le 02/04/2011 à 11h19 |
Préface Ce livre est écrit pour moi, pour vous. Il délivre, il me livre, il m'ennivre, c'est mon plaisir, le mien. Tout est spontané, mais pesé, posé, J'ai pensé, j'ai pansé, j'écris, je haïs cri, J'avais une maladie, mal à dit, c’était le mal de dire et rien d'autre. Personne n'a compris, j'avais perdu les pôles de la terre, à me taire, j'ai dû retourné et chamboulé la terre pour l'alléger, la soulager, mais je ne suis pas bipolaire, je vous le dis, vous l'écris, c'est poli, polie, maintenant, c'est posé sur le papier, ce n'est pas nié, ni nier, C'est écrit, c'est guéri, gai ris, Je suis en vie Merci A mon histoire, j'ai trouvé le point, le point de départ, et à la fin, j'écris un point, un point final. Je vous transmets mes maux, mes mots, ils sont dit dans ce livre, un bouquin, c'est malin, ça livre ça délivre. 1 L'EXPLOSION ou L'ÉCLOSION du JARDIN de L'ÉCLOPÉ LAID.................CLÔT PAIX CHAPITRE - 1 - DÉCOUVERTE DE LA BOMBE Je vais vous raconter comment j'ai failli (ma faille) y laisser ma peau. Le voyage dans mon jardin a été long, il a duré 34 ans, pendant tout ce temps j'ai porté ma valise. Sur le chemin j'ai rencontré beaucoup de gens, certains m'ont aidé à l'alléger, et d'autres l'ont rempli encore davantage. Elle n'a pas toujours été lourde, c'est sur la route qu'elle s'est remplie, et un jour elle a été trop lourde. Je ne pouvais plus, ni la porter, ni la fermer, elle a explosé. Dans le jardin, une bombe. Tout à commencer par la découverte d'une bombe, un matin dans un jardin. C'était le jardin de Lili une jeune femme d'une quarantaine d'année qui était mariée et avait 3 enfants. Son jardin était magnifique, tout vert et fleuri comme sa vie. Dans ce jardin, il y avait de l'activité, des oiseaux qui chantaient, voletaient et s'aimaient, ils avaient construit leur nid et avaient fait des petits, dans un grand chêne, à côté du superbe saule près de la maison. Les gens étaient très admiratifs de la réussite de cet aménagement. Le jardin était vraiment très joli, très réussi. Chez Lili, les lilas fleurissaient toujours quand ils le voulaient. Et quand elle voulait les sentir, les cueillir, ils se fanaient. C'était comme ça, elle n'y pouvait rien. Deux fois par an, sur une durée déterninée, les lilas fleurissaient, leur senteur légère était oppressante, elle fuyait ou s’en accommodait. Il y avait aussi des allées sans galets, mais de jolis pavés auto-bloquant du plus bel effet, quelques belles bordures ornaient les côtés, tout était bien arrangé, il y avait une luxuriante végétation, c'était extraordinaire, paradisiaque. On y voyait le bonheur partout... Lili vivait dans ce bel environnement, calme et serein. Jamais personne n'aurait pensé qu'un jour, une chose pareille puisse arriver dans ce merveilleux décor. Elle, qui avait un si beau jardin, si bien entretenu, ou tout reflétait l'harmonie et la symétrie, dans le calme et le bonheur. Du jour au lendemain, cette découverte la bouleversa et transforma son cadre de vie. Elle ne reconnaissait plus rien, ni son intérieur, ni son extérieur, tout avait bougé. Avec cette bombe, tout était remis en question. Devez-elle tout détruire ou bien reconstruire ? Comme vous l'avez sans doute compris, c'est Lili qui retrouva cette bombe, elle était là depuis des années, elle devait dater, elle était toute rouillée, souillée, comme le petit vélo violet resté au fond de la cave, que des adolescents avaient oublié après avoir joué. 2 Comment réagir ? Elle ne savait plus Quoi dire ? … Quoi faire ?... Devait-elle partir loin, loin d'ici, ou bien, extraire la bombe et reconstruire ? Comment faire, comment s'y prendre ? Elle n'en avait encore parlé à personne et elle gardait tout ça pour elle. Personne n'avait rien remarqué. En premier, elle cacha cette vision, mais ce secret était lourd à porter, car il menaçait tout l'édifice qu'elle avait construit. Ensuite, elle se mit en tête de comprendre, ce que cette bombe faisait là, enterrée dans son jardin et pourquoi chez elle, alors que cela faisait des années qu'elle habitait ici et jamais rien, ni personne, même pas ses parents ne lui avait révélé cette présence, si dangereuse, si menaçante pour son équilibre et celui de sa famille. L'équilibre de son beau jardin allait être dévasté, détruit. Il allait falloir sortir cette bombe, elle allait devoir tout ravager, chambouler et remodeler son jardin, et même découdre la tonnelle qu'elle venait juste de terminer et qui lui avait donné tant de mal. Lili en était très fière, car c'était elle qui l'avait faite, alors qu'elle ne pensait pas en avoir les capacités, pourtant elle avait réussi : un très joli travail, qu'elle ne devait qu'à elle. Elle devait renoncer à cette tonnelle, dans ce décor dévasté, il était impossible de la conserver, car il y avait eu Monsieur Picnique, elle ne pouvait plus le voir celui-là, il devenait trop dangereux avec ses obsessions et ses idées qui ne correspondaient pas à celles de Lili. En réfléchissant bien, si Lili avait découvert cette bombe c'était en travaillant autour de cette tonnelle. Elle travaillait en collaboration avec cet architecte Monsieur Picnique, il était très présent, très entreprenant, il flattait Lili pour toutes ses idées, cela l'a valorisé et lui donnait encore plus d'allant, son projet avançait parfaitement, elle se sentait très bien. Mais après quelques temps, Monsieur Picnique aurait voulu que Lili se plie davantage à ses envies à sa théorie harcelante et cela sans détour. Il voulait faire rompre l'équilibre que Lili avait instauré dans son jardin, il voulait y arriver et il employait tous les moyens, en vain. Lili ne lui aurait jamais cédé car elle aimait trop son projet et pas du tout celui de monsieur Picnique. Jamais Lili ne répondait favorablement à ces initiatives, il en était très fâché, il en devenait amer et exigeant, il voulait plus de résultat et le travail aux finitions impeccables de Lili ne lui convenait plus. Elle était contrariée par la pression qu'il lui faisait subir, elle n'arrivait pas à le dissuader, il revenait toujours avec de nouveaux dessins, encore plus pressant, insistant, renouvelant ses attentes incessantes, inquiétantes, indécentes. Là encore elle avait fait face toute seule, elle n'avait pas parlé, mais cette fois elle n'était pas tombée. Pourtant cela avait été lourd, ça avait même failli ébranler Lili, sur sa conviction sur l'écologie, elle qui ne voulait que du beau, du bio, du véritable. Lui, il prônait la diversité, le pré-fabriqué et les allées sans implantations, juste pour le passage. Lili en était même venue à douter de sa propre représentation, peut-être qu'elle n'était pas dans le vrai et qu'elle se trompait après tout... Non vraiment, le plan que lui proposé Monsieur Picnique ne lui plaisait pas, cette légèreté sans ancrage, c'était de la poudre au yeux sans intérêt, c'était nul. Heureusement, que ce concept ne la séduisait pas, car si celui-là lui avait plu, elle ne sait pas ce qu'il se serait passé. Est-ce qu'elle aurait sacrifié son bel édifie, pour cette théorie volage qui n'était pas la sienne ? 3 Lili peut répondre non, sans la moindre hésitation, pourtant le doute l'avait bien assailli un temps. Elle se disait que le plan aurait pu la séduire et qu'alors la tentation aurait été grande, car tous les moyens avait été mis en œuvre, afin que Lili suive ce concept et y adhère, il restait juste un ou deux points, qui n'avait pas été prévu, c'était que Lili n'était plus toute aussi naïve et qu'elle tenait énormément à SON projet, et que celui de monsieur Picnique ne lui plaisait absolument pas, il ne lui correspondait pas. Même si elle n'était plus autant crédule, il avait quand même réussi quelque chose, c'était à la faire douter. Le destin idéal de Lili lui apparaissait à présent, instable, incertain, elle voulait observer, vérifier, faire un test. Elle avait essayé de parcourir d'autres jardins sans y rentrer. Sur internet, elle avait pianoté pour voir, elle en avait vu, sans trop approcher, juste pour apercevoir de nouveaux environnements. Mais non, cela ne lui convenait pas, elle en était sûre maintenant, par dessus tout, c'était son décor harmonieux qu'elle aimait. Dans ce lieu, Lili aurait voulu que subsiste sa tonnelle, elle était belle, elle l'a comblé mais cela n'était pas possible, elle ne pouvait vraiment pas la conserver, cela devenait invivable, trop risqué, elle pouvait s'écrouler, plier, et tomber. Sur la tonnelle, il restait des éclats de terre que l'obus avait renvoyé, cela avait tâché la bâche et même si les attaches n'avait pas cédées, la tonnelle ne pouvait plus tenir à cette place, elle était trop fragile. Lili regretta énormément cet agencement, mais il fallut s'y faire, elle n'avait pas d'autres choix, pour sauver sa poterie, elle devait renoncer à sa tonnelle. Elle venait de perdre sa tonnelle, et son jardin était tout chamboulé, Lili devait faire son deuil et devait aussi reconstruire un nouveau cadre de vie sur cette terre démolie. Il y avait toutes les fondations à revoir et à retravailler ou alors partir ailleurs, loin, loin d'ici. Le choix était difficile à faire et pour le faire Lili avait besoin de comprendre et de savoir si elle était coupable ou capable de préserver ce qui était resté intact. Lili devait faire vite, elle devait se mettre au travail avant que le découragement l'emporte. L'idée de partir toute seule et de quitter la région était parfois forte, très forte, très très forte, obsédante même. Mais non, elle ne pouvait pas les abandonner, cela n'était pas possible, ici, il y avait les attaches qui soutiennent, elles n'avaient pas cédé, Lili devait se battre, pour elle et pour les siens et entretenir ce qui restait. Elle allait y arriver. Lili était croyante, courage, coups rage, tenir, soutenir, retenir. Lili aurait pu découvrir la bombe avant, plus tôt, car un jour, il y a quelques années au marché, elle avait rencontré un ancien voisin, ça lui a rappelé qu'il avait un fils de 17 ans qui réparait des mobylettes dans une cave avec ses copains, leurs mobylettes roulaient, ils suivaient leur pulsions dans la cave ou il y avait le petit vélo. En parallèle à cette époque la guerre faisait rage dans la région, on se croyait à l'abri, dans la cave. Cette rencontre aurait pu réveiller et alerter Lili, mais non, en ce temps là, sa vie allait bien, le grand chêne était d'un beau vert, elle s'activait, les enfants et les oisillons grandissaient, son jardin était beau, ils y vivaient heureux. Alors elle ne se souciait pas de cette époque un peu lointaine et noire ou près d'elle dans la plaine des projectiles étaient lancés, ni de l'invasion de l'ennemi qui rodait dans les parages. Ce passé ne l'intéressait pas. Elle ne pensait qu'au présent, et à l'avenir. Aujourd'hui, son présent se traduisait par un vide. Il était causé par le départ de sa fille Victoire, elle lui manquait beaucoup, leur complicité et l'admiration que Lili lui vouait ne faisait que renforcer ce manque causait par cette absence. Elle s'était mise en ménage avec un garçon sympathique et travailleur comme son père, une référence. 4 Pourtant, Lili n'était pas seule, elle avait son mari Victor, son fils Tom et sa petite fille de 9 ans, Marine pétillante, intelligente et jolie, qui aimait faire des rimes qui arriment. D'ailleurs, elle l'a bien aidé à s'arrimer et à revenir à son port, son port d'attache. Après la perte de sa tonnelle et cette torpille dans son jardin, Lili était en souffrance, elle tenait Marine à distance car du haut de ces neuf ans, celle-ci lui renvoyait trop de choses, des choses douloureuses, qu'elle ne pouvait ou ne voulait pas voir. Tom était un gentil adolescent de 17 ans, qui vivait une vie tranquille sans soucis, il se cherchait un peu, car il ne savait pas quel métier il voulait faire plus tard. Mais il était heureux et il vivait dans son monde, un monde d'ado réglo, lui ce n’était pas un idiot. Il ne partageait pas grand chose, avec son père, ni avec Lili, même si elle savait bien, qu'il les aimait, cela ne se voyait pas, et ne se disait pas, il ne savait pas le montrer. Dans cette famille, on ne montre pas et on ne dit pas ses sentiments, c'est un gros handicap, ne pas montrer, garder et garder longtemps, jusqu'à n'en plus pourvoir ; juste pour voir, si on est capable, coupable, c'est palpable, c'est non dit, ça les dérange, ça les arrange, il faudrait savoir. Tout ça, c'est parce qu'il y a la culture des bégonias et de l'épine du christ des arbustes robustes, résistants, persistants, qui sont dans le jardin. Ils n'y sont pas pour rien, ils soutiennent, ils tiennent, ils retiennent dans le droit chemin. Son mari Victor n'était pas souvent là, il partait tôt et rentrait tard, il faisait noir et il ne pouvait pas voir dans le brouillard, les dégâts qu'il y avait dans le jardin, car il n'avait pas le temps de s'occuper, ni du saule pleureur, ni des petits oiseaux, cela leurs convenaient, le jardin était beau, le grand chêne était solide. Victor prenait soin de son garage et de ses planches, il devait travailler, mettre de côté, l'argent c'est précieux, c'est important, ça se gagne. Son travail était noble, il lui prenait presque tout son temps, c'était son équilibre le sien, les siens s'en accommodaient, les enfants grandissaient et Lili s'activait, elle existait. Ils s'aimaient. La découverte de la bombe, Lili, elle l'a gardé pour elle ; mais cette révélation était énorme et il fallait qu'elle la partage, sans chantage, ni menace, elle allait y arriver. Mais non toujours pas, elle ne pouvait pas le dire ni à son mari, ni à ses amies, ni à ses parents elle voulait les protéger, les épargner. Elle avait honte et elle avait la crainte qu'on ne la croit pas, qu'on l'a juge fautive, responsable. Qu'on puisse penser qu'elle ne disait pas la vérité, lui aurait été insupportable. Au début Lili avait été très bouleversé par la découverte de cette bombe. Elle avait très peur que personne ne la croit. Elle n'y croyait pas elle-même, « une bombe dans mon jardin, c'était impossible » mais quand elle regardait au fond de son terrain, elle voyait bien la brèche, comme une évidence, la bombe était bien là. Elle avait besoin d'en parler, mais elle ne pouvait pas, elle avait trop peur, peur qu'elle n'explose. Avec sa découverte, Lili se sentait seule, coupable, de ne pas s'en avoir parlé plus tôt, plus vite, avant. Cette bombe, même si, elle était bien enterrée, elle allait finir par remonter à la surface de la terre, sur face de la taire. Elle avait cette fois le choix de parler ou de se taire. Se taire s'était s'enterrer, parler, se dire s'était éclater, exploser et elle allait faire un vrai ravage, laisser éclater sa rage, courage, coups rage, Vas-y ! 5 D'abord, Lili a tout retourné dans son jardin, elle avait peur, elle voulait voir s'il n'y avait pas d'autres bombes, car si elle en avait trouvé une, peut-être y en avait-t-il d'autres ? Lili avait tout chamboulé et retourné le moindre tas de terre, tout y était passé, elle ne reconnaissait plus son jardin. Doucement, prudemment Lili a commencé à en parler, à son mari, elle lui a tout expliqué comment elle avait découvert la bombe et les indices qui lui avaient permis de la trouver. Là-bas, tout au fond enterré dans le jardin, près de la tonnelle ou jouait leur petite fille Marine. Marine, elle lui ressemblait, elle avait pris de gros risques en jouant aussi près. Lili avait dû le sentir sans le savoir elle l'avait protégé, en lui interdisant de jouer dans ce coin. Son mari n'avait jamais soupçonné qu'il y avait une bombe, là si près de lui, il n'en revenait pas, cette confession l'avait très attristé et il lui avait conseillé de voir ses parents pour leur dire, le terrain était à eux, il était miné, alors il fallait les mettre au courant, Lili avait besoin de leur soutien. Ils ont été effondrés, compatissant, aimant réconfortant, la tempête passait ils étaient toujours ensemble, là. La désolation était très grande, trop grande, rien n'y fit sa peine et sa souffrance étaient toujours actives. Ses proches étaient impuissants face à sa détresse. Elle a fait appel à plusieurs spécialistes pour savoir quoi faire, il y a eu le paysagiste qui lui a permis de soulager la terre qui avait souffert, il lui a expliqué qu'il y avait des solutions pour alléger le parterre qui avait été détruit, des solutions biologiques pour réduire le coût climatique, cela par des moyens naturels écologiques, cela a été bénéfique, et lui convenait, mais là encore, cela n'a pas suffit à réparer le parterre (Part, taire), meurtri (meurs tri ou tri dit). Elle devait déterrer la bombe. (dès taire) Lili avait besoin de comprendre, elle alla étudier la géologie, elle se documenta, suivit des formations sur la nature humaine (merci Jacques, mon barrage à lâcher), sur les explosifs, sur tous les processus, sur leurs fonctionnements et leurs mécanismes, elle a beaucoup appris parfois même cela l'a rassurée ou au contraire l'effrayée davantage. Lili avait toujours un grand regret, c'était le souvenir de son beau jardin qu'elle avait crée et maintenue en équilibre si longtemps. Elle regrettait aussi sa tonnelle car elle y tenait, elle y était bien, si seulement il n'y avait pas eu cette bombe et Monsieur Picnique pour tout réactiver, gâcher. Quel ravage, avec cette torpille tout était à refaire, elle voulait absolument reconstruire un environnement aussi joli et agréable, elle pensait même y apporter des améliorations. Concernant la tonnelle, elle ne savait pas encore, si elle arriverait à en construire une autre, car elle n'avait pas fait le deuil de la première et la peur de ne pas y arriver était très forte, trop forte pour y penser, il lui faudrait du temps. Pour redémarrer, Lili avait besoin de faire un inventaire de tout ce qui avait été cassé, pour cela elle avait besoin d'aide. Elle avait besoin d'un expert, un expert pour espérer. Un jour son amie Valérie, lui en conseilla un très bien, qui savait bien écouter, c'est à ce spécialiste qu'elle confia toutes ces peurs et cette rage, courage. Coups rage. Vas-y continues écris. Lili lui confia toute sa haine et sa peine. Encore aujourd'hui, elle peut compter sur lui, elle apprécie sa bienveillance et ses conseils. Il a su l'écouter, lui a donné des outils, pour résoudre son problème avec sa bombe. C'est d'ailleurs sur ses conseils, comme elle le fait ici, qu'aujourd'hui, elle a pu clôre le jardin. Mais avant d'en arriver là, Lili a énormément fouillé, creusé aplani et même détruit pour reconstruire, quelque chose d'aussi joli qu'auparavant, sans paravent devant sa maison. 6 Celui qui était là avant, servait à protéger son monde, mais il était trop lourd, trop encombrant, il avait fini par tomber, Lili l'avait bousculé, elle n'en voulait plus, elle ne voulait plus tricher. Mais dire, dire la vérité, mais comment ? Elle a vraiment tout fouillé, mais elle avait par dessus tout, besoin, besoin de parler et d'être entendue, écoutée, reconnue par tous comme une victime. Son jardin avait été abîmé, souillé à son insu, tout cela impunément. Elle avait essayé, elle n'y était pas arrivée à se dire, à tout sortir. Le mal était profond, il était bien enraciné, bien ancré. Il n'y avait que l'encre, l'encre d'un stylo pour le faire sortir. Elle n'y arrivait pas, les mots ne suffissaient pas, car pour la délivrer, il fallait coucher les maux, coucher les mots sur le papier, il ne fallait pas piller, ni plier la feuille. C'est pour les vingt ans de sa fille Victoire qu' elle avait amorcé la bombe, du grand ménage sans ménagement pour personne. La veille, elle avait marché, dans les prés, dans les chemins avec sa confidente Corinne, c'est en vers pas très clair, qu'elle avait commençé à se dire. Corinne l'a reçu en miroir, elle l' écoutait déballer sa poèsie, sur ces rats dégoutants qui avait blessé la petite souris. Sortir cette rage, courage, coups rage, elle pouvait le faire. Elle s'agitait dans son gîte, elle avait déblatéré et tout déchargé sur les siens, toute sa souffrance, elle les avait éclaboussé. Elle leur avait fait mal. Mais elle, elle souffrait encore davantage. Elle devrait l'extraire, elle allait sortir de sa bouche la carie de la petite souris, et toute cette bouse qui puait l'ensilage, lent si l'âge de ses neuf ans. Elle avait continué la nuit dans le noir, elle était descendu au fond de la cave, elle faisait des castagnettes, elle devenait démente, elle ne mentait pas, c'était son corps qui parlait, lui, il disait la vérité, il savait, il s'exprimait, il curait toute cette merde, cette souffrance, qu'elle avait vécu. Elle était en trance, c'était une urgence, vite les pompiers. Cette haine, cette honte, cette souffrance, si intense constante, ça l'a rendé folle. Cette crise a été traumatisante pour elle, pour les siens, mais aujourd'hui elle le sait, elle ne pouvait qu'en passer par là, pour retrouver la paix, la sécurité, la sérénité. La bombe avait pété, et la soupape a fonctionné, elle a sombré, sombré jusque dans la folie. Pour sa survie, c'était la seule solution, une question de vie ou de mort. Maintenant, elle est guérie, gai rit, dans son jardin, elle veut quelque chose de gai, bien fixé, joyeux, (joie eux,) enraciné, avec des jolies couleurs qui ne soient pas des leurres, sans trop d'erreurs, elle avance doucement vers ce nouveau jardin, il lui ressemble, il est clair net, honnête. (Flonet) Les pavés auto-bloquant ont été remplacés par des pavés de verre, je m'accroche au vers, au vert de mes yeux, mes aieux, c'est lumineux, brillant, c'est étonnant, c'est vibrant. Le grand chêne est toujours là, près d'elle, encore plus fort. Tom a choisi son métier, le même que celui de son grand-père et de son arrière grand-père, il sera boulanger comme ses aieux. Il est parti, pour apprend chez les compagnons sur les traces de son père, il suit les traces. Le métier lui plait, il a trouvé sa place, il s'épanouit, il travaille bien, il pétrit, (paix tri), pétrit son pain. Il fait attention de ne pas tomber, tomber dans le pétrin. Il donne et prend des pains, il apprend la boxe, il va bien. Son départ, laisse un vide, mais Lili le voit tellement bien, tellement heureux, qu'elle s'en réjouit, qu'il est bien ce petit. Victoire suit sa formation pour devenir gardien, gardien de la paix, quel beau métier, c'est bien mérité. Lili a toujours su que cette petite, c'était une gagante, elle a la carrure d'une grande comme son père. Dans le jardin deux petits oiseaux se sont envolés, ils ont trouvé d'autres lieux de vie qui leur conviennent, ils vont bien, ils ont réussi, ils sont partis vivre leur vie. 7 Lili s'adapte, lentement, tranquillement à son nouveau jardin, près du saule, elle a déposé un ormeau qu'il est beau, il puise l'eau à la source. Maintenant Lili se promène, proche de Marine, qui illumine sa vie. Cette petite, elle comprend tout mieux que personne, elle pétille et titille, elle est tellement intelligente, perspicace. Plus tard, elle pourra faire ce qu'elle veut, et ce sera bien. Ses trois petits Lili les aime, les aime plus que tout. Lili retrouve son équilibre, Victor est toujours là fidèle à lui-même, il met toujours de côté, il part tôt, il rentre tard, il ne change pas. C'est dommage à son âge, il est encore temps, de prendre, de comprendre ce qu'il peut changer ? Pour prendre son temps, le sien le leur, Lili aimerai tellement ça. Lili est là, elle est revenue pour eux, pour lui, pour ses parents. La vie se déroule, ça roule, Victoire va se marier, il faut préparer ça, c'est gai, c'est joyeux. Victoire, Tom et Marine, c'est leur réussite, leur chef d'oeuvre, leur extrait de bonheur. La sérénité est retrouvée, et si Victor était plus prés, plus présent, elle toucherait la félicité. Mais le chêne est solide, il ne rompt pas l'équilibre qu'il sait créé, alors, il travaille, travaille encore toujours. De quoi a-t-il peur ? Elle ne le sait pas et elle n'y peut rien, elle s'en accommonde, elle sait juste qu'il l'aime et qu'il n'arrive pas à lui donner plus de temps, du temps pour eux. Mais, après m'avoir lu, peut-être va-t-il essayer. Merci à ma famille, pour son amour, son soutien, Merci à mes amis, ils sont toujours là, Merci au murier un très bon généraliste, qui m'a mise sur la piste, Merci l'expert qui m'a fait espérer, et à qui je dois ce livret, Merci à tout ce qui m'ont apporté leur soutien. Maintenant à vous de trouver et de faire à votre manière l'inventaire, pour ranger, penser et panser votre jardin. Courage (coups rage). Il faut que ça sorte. J'y suis arrivée, vous aussi, vous allez y arrivés. Soyez vigilant, faîtes vous aider. S'il le faut, je serai là, là pour vous. PS : J'ai déposé ma plainte auprès de Béa elle travaille dans un tribunal, mon amie Cathie en est témoin, Ils seront jugés Dieu en est garant. 8 Pour les spécialistes de carremeau : Quand, l'escargot est arrivé, vous l'avez soigné, il avait décompensé, son cerveau avez explosé. Il avait besoin de soin. Attention, vous avez fait erreur. La maladie de l'escargot, n'était pas celle de la limace, ni celle du puceron, même si elle leur ressemblait. La limace la pauvre elle est à la masse, le courant est coupé, elle n'arrive pas à rendre (rendre les coups, les coups du sort) et le puceron, il tourne en rond, il est prisonnier de son double , de ses obsessions, il ne sait pas qui il est (qui est, le laid). L'escargot sa maladie il essayait de la dire, c'est certain, un jour il va y arrivé. C'est fait, c'est dit, c'est écrit, tous ses cris sont sortis. La maladie protége de la souffrances provoquées par les insecticides, les parasites, maintenant, elle se dissout sur une feuille, elle se pose, elle se répare, il lui faut des mots à ne pas taire, à mettre parterre. Je ne trouvais pas ces mots, j'ai eu ces maux qui mon mis à terre, parterre chez les dérangés. C'est pas le hasard, chez moi aussi c'était le Bazard, mais quelque part c'était normal. Il fallait du composte pour diluer (dit lu) c'est dit, c'est lu, la maladie (le mal est dit). Carremeau vous n'avez rien compris, dans un sens c'est logique avec un nom pareil carré maux, on ne peut pas comprendre, les maux qui tourne rond. Je vous remercie quand même, car vous avez soulagé un temps ma cafetière. Avec les tiers vous vous êtes trompés. Explications : La Bouffée délirante aigue ou la crise se répartie comme suit : 1/3 vont développer la maladie de la limace 1/3 celle du puceron 1/3 n'en referont plus jamais, puisque ce n'était que des maux, des mots à sortir, à dire, à écrie. Une fois sorti, c'est fini. Dit en délire, délirant, effrayant je vous l'accorde. Ils reflétaient, ma confusion, ma torture et ma peur, la peur de la mort, c'était énorme. Vous m'avez catalogué, vous les médecins de Carrémeau, vous vous êtes trompés, l'erreur est humaine et la nature humain est surprenant, étonnant, détonnant, pleine de ressort, (re sort) c'est sorti. Dans ce dédale il n'y a que dalle, j'avais juste perdu les pédales, celle du petit vélo violet, que des adolescents idiots avait oublié au fond de la cave, vous vous en rappelez. J'avais besoin de soin, de composer, décomposé(des cons pausés, et de déposés ma plainte, mes plaintes). Mais j'ai décompensé, c'est mon corps qui a parlé, il les a dénoncé. En seulement dix jours vous avez reconnu une maladie, un diagnostic étonnant (à la mode), qui allait enterrer ce mal une deuxième fois. Non, c'est pas possible, je ne peux pas vous laisser me faire ça. J'étais une URGENCE VITE DE L'AIDE, vous m'avez lobotomisé le cerveau car j'avais besoin de soin et de repos, je vous en remercie. Ensuite, ce n'est pas vous qui m'avait aidé. Au contraire vous continuiez à m'enterrer, vous me niez. STOP !!! Ça voulait sortir, c'est sorti point, point final. Pour la dernière fois, je vous le dis vous vous êtes trompés. Mais d'abord cette pauvre conne, elle a tout gobé et sa famille aussi, sans le vouloir ils les ont même aidé à commettre cette erreur de diagnostic. C'étaient des spécialistes, ils ne pouvaient pas se tromper. Comme un bébé, un bébé tout neuf tout innocent, j'ai pris vos drogues qui ont endormi mon cerveau Heureusement plus tard, j'ai vu mon murier qui me connaissait depuis plus longtemps. Il était très perplexe, très étonné, c'est son étonnement qui m'a réveillé, 9 (clin d'oeil = le réveil de la lionne, Yannick Noah) Le murier m'a conseillé de voir un autre spécialiste, qu'il n'y avait pas que Carremeau. J'étais libre. J'ai consulté deux autres experts, ils m'ont fait espérer. Je voulais savoir être sûre, j'en prend le risque, il est mesuré. J'ai mis au courant tout mon entourage, j'ai diminué le traitement, bientôt j'arrête toute cette salade. Mon histoire, vous n'avez jamais voulu l'entendre, ni l'écouter, et vous avez posé un mauvais diagnostic. Pourtant, elle se disait, elle était là devant vous. Mon histoire était le point, le point de départ de ma maladie, et ce conte, ce bouquin c'est le compte, le compte final. Je régle mes comptes. Depuis l'escargot, il va mieux il bave sur sa feuille, il lui fait l'amour. Il n'en veut à personne. Maintenant, je l'ai fait, je l'ai défait ce passé, je l'ai posé, composé Tout est là, dit, écrit. A mon histoire, j'ai trouvé le point, le point de départ, et j'écris ici un point, un point final. Je vous transmets mes mots, mes maux ils sont dit dans ce livre, un bouquin c'est malin, ça livre ça délivre. Maintenant arrêtez de vouloir me donner de la salade, je ne la digère pas, elle va me rendre malade, malade pour de bon, car elle me reste sur l'estomac. L'escargot reprend vie, il en a bavé, il est guéri, gai rit, il rit. J'ai clôt le jardin. Point final. Moi j'ai tourné la page, je ne peux pas en écrire davantage. Cela devait s'arrêter à 9 pages, l'âge de mes 9 ans. C'est feuilles, ce ne sont pas des salades, mais elles me soignent, si elles vous ont froissé, je m'en excuse. Maintenant à vous de trouver et de faire à votre manière l'inventaire, pour ranger, penser et panser votre jardin. Courage (coups rage). J'y suis arrivée, vous aussi vous allez y arrivés. Soyez vigilant, faîtes vous aider. Flonet Petit clin d'oeil à une petite fée A qui j'ai dit : « je ne sortais plus sans mon stylo » Elle m'a répondu:« c'est comme l'escargot il ne sort jamais sans sa coquille, c'est sa béquille » |
Lysée - Ho ! | RE: L'éclosion du jardin de l'éclopé | Ajouté le 05/04/2011 à 08h52 |
Bonjour, Qui que soit l'auteur derrière ces maux, ces mots, quelle llecture intéressante pour un lecteur en quête .. Un tourbillon de mots, de sens de mots, conrte-sens, de verbes, on est emporté et on ne lâche pas la prise, on lit jusqu'au bout, passionné ! De plus, sous cette histoire, sous ces mots " explosifs ", il ya une multitude de sens, une recherche de qualificatifs permettant de comprendre tant de choses, d'apprivoiser un monde, de découvrir souffrance et courage, un mot amène à d'autres mots vers des sentiers à autres messages ! Quelle envolée littéraire ! C'est magnifique ! Les Mots , il faut les poser, les encrer, les colorer, les dénuder de soi, les décortiquezr et les rhabiller de tout ce que l'on est, ce que l'on à dire .. ils aident les Maux à sorit, à se délivrer, à guérir, à baumer ces blessures internes, violentes qui nous assailent !! A chaque lecteur de trouver son message, le message ! Merci à l'auteur de ce partage ! Que le Jardin de votre Ame rayonne à nouveau ! Au plaisir si ici, vous vous êtes bien senti en ce jardin poétique ! Lysée ! |
flonet | RE: L'éclosion du jardin de l'éclopé | Ajouté le 05/04/2011 à 12h32 |
Merci Lysée, Merci à ceux qui mon lu (lisez !!!) La joie de faire un essai doit se tenter, chaque personne doit essayer de dénouer, délier le noeud de son histoire. il faut tirer le fil de sa mémoire, il est relié à un écho et on remonte dans le temps, la mémoire nous projette dedans. Cela est tellement précis, qu'on revit l'évènement comme s' il se reproduisait à nouveau, c'est l'horreur qui se répéte. Cette fois, j'ai voulu que cela soit rendu public et que la justice passe. Le fil de soi, le fil qui dépasse, il nous surpasse, nous envahi, nous dépasse, attention il y a danger, il peut parfois nous entrainer dans la folie. Pour tirer le fil et remonter le temps, il suffit parfois d'un rien, d'une image, d'un son (d'une intonation, d'une phrase), d'un touché, d'une odeur, d'un goût. VAKOG (Visuel, Auditif, Kinési, Odorat, Goût) C'EST TOUJOURS PAR NOS SENS QUE LE PASSÉ FAIT ÉCHO, FAIT RÉSONNANCE. Le passé remonte, il revient à la surface et le souvenir revient. Il faut y faire face, et là c'est dur, très dur, il faut se faire aider. Il faut en faire quelque chose de ce passé, il ne faut pas le laisser en l'état (Laid tas de M....), il faut le réhabilité, pour reconstruire sa vie, il faut laisser une trace de son histoire. C'est dans l'écriture que j'ai trouvé le moyen de laisser cette empreinte, emprunté à personne qu'à moi-même, pour d'autre se sera la peinture, la sculpture ou autre chose, chacun trouvera son moyen d'expression, pour faire face et descendre, des cendres, la pression. Mon stylo glisse sur la feuille, des cris, d'écris sortent, il se posent, il s'ancre avec de l'encre. Tout peu se dire, s'écrire, laisser une trace indélibile, elle n'est pas débile, mais très habile, ce n'est pas une inbécile, elle était trop gentille la petite. Voilà j'ai trouvé mon mode d'emploi, je vous le transmet peut-être vous servira-t-il, pour aller plus loin. Dans un souvenir heureux, je suis arrivée jusqu'à 18 moins. |
Flonet | RE: L'éclosion du jardin de l'éclopé | Ajouté le 09/05/2011 à 16h01 |
Mon premier texte tout est dit tout est écrit tout reste à dire tout reste à écrire Encore et toujours écrire un sauvetage, une bouée des mots, des maux à soigner, des mots à guérir, des mots pour grandir |
Grand Jacques | RE: L'éclosion du jardin de l'éclopé | Ajouté le 09/05/2011 à 16h37 |
.....et des mots pour aimer Amitié et merci por cette tranche de vie |
Flonet | RE: L'éclosion du jardin de l'éclopé | Ajouté le 11/05/2011 à 20h14 |
Grand Jacques Merci de l'avoir rajouter C'est le plus important des mots à AIMER |
Grand Jacques | RE: L'éclosion du jardin de l'éclopé | Ajouté le 25/07/2011 à 00h01 |
Bonsoir Florence, Au fil de nos lectures, au fil de nos écritures on découvre « l’autre » on apprend, on échange, on perd de son égoïsme, le «Moi Je» pour se pencher sur « Qui es-tu ?». Les mots revêtent alors une importance insoupçonnée, chaque mot devient un symbole infini. On met une constellation de sens derrière chacun d’eux, on soigne sa ponctuation pour mieux se faire comprendre. Que d’interrogation ou d’exclamation dans un simple point du même nom !! Écriture, source de vie et tu l’as bien compris Florence Cette réflexion m’a conduit à lire et relire « L’éclosion du jardin de l’éclopé » et j’ai porté un tout autre regard sur ce texte sur la violence de ces mots destructeurs, mais j’ai recherché et trouvé aussi la reconstruction, j’y ai lu les verbes qui engendrent le doute, la peur de l’avenir. Tu as écrit ton roman au passé (dé)composé. Mais, est venu le temps présent et sa lumière. Viendra le futur temps d’incertitude par essence, mais ce futur je sais que tu le maîtriseras, le façonneras quand il deviendra à son tour présent. Je t’attends dans une suite d « L'éclosion du jardin de l’éclopé » mais pas en noir et blanc, en couleur, en Arc-en-Ciel. Tu es sortie de ta nuit, continue sur le chemin de la vie Amitié Jacques |
Flonette | RE: L'éclosion du jardin de l'éclopé | Ajouté le 20/08/2011 à 16h29 |
Merci Jacques, Il va y avoir une suite, (J'y travaille) J'ai du mal à dire "travail" c'est devenu ma phobie. Je ne me suis pas encore relevée de ce qui met arrivée à ma dernière tonnelle. Donc je ne travaille plus mais j'écris, ça reconstruit et peut-être un jour qui sait ce mot ne me fera plus peur. Pour l'instant j'écris, en septembre je vous envoie la suite. Amitiés Florence |
Grand Jacques | RE: L'éclosion du jardin de l'éclopé | Ajouté le 31/08/2011 à 23h40 |
Bonsoir Florence, Ne te mets pas au «travail», écris !!. Tu as raison et tu sais mieux que quiconque que l’écriture n’est pas un travail, c’est un élan du cœur que tu traduis sur ta page blanche. Qu’importe les couleurs de cet élan, prends ton temps, et si tu n’es pas prête ton jardin attendra un peu avant que ne refleurisse ta tonnelle. Écris-nous la suite à l’encre bleue dans ton cahier des jours heureux Amicalement G. J |
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