l'étoile d'arrêt nié.


Anaïs l'étoile d'arrêt nié. Ajouté le 17/01/2011 à 12h29
Une toile qui s'ébulle sous leurs yeux alanguis
L'étincelle de leurs prunelle soufflée par la rosée
Tramant l'œuvre viride à l'ombre de la nuit
Et, la démarche futile, s'en vont d'un pas délavé

Ce sont ces flocons, sublimant leurs yeux enfantins
Fondus, givrant le temps panaché de liquide
Leurs iris voilés, et l'émerveillement qui s'éteint
S'éthérant dans leurs parfums à l'aigreur impavide

Accroupis, et les empreintes à fleur de paumes
Ces lucioles perdues, illuminant l'ombre spectrale
Dans un regard au yeux flamboyants et jaunes
Où les étoiles-frisson s'enroulent sur ses joues pâles

Une chenille, une toile et la neige qui résonne
Sur son épiderme en insalubres frissons
Crevant son cœur emplis de chatterton
Tu vois, c'est l'espoir qui s'ébruite sous les néons


Hubix-J.Felert RE: l'étoile d'arrêt nié. Ajouté le 17/01/2011 à 20h46
J'aime beaucoup. Déjà, le titre en jeu de mots et ces strophes remarquablement bien écrites. C'est doux, c'est froid, c'est coloré, c'est du mouvement. Quelques néologismes bien pensés. Bravo Anaïs, en espérant te lire encore.
Amicalement. H.

Grand Jacques RE: l'étoile d'arrêt nié. Ajouté le 18/01/2011 à 15h39
J'ai l'impression en te lisant de voyager dans un univers inconnu, un jardin extraordinnaire, chaque ligne de ce poème est une découverte, continue à nous étonner Au plaisir de te lire

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