LA JEUNESSE DU SAGE GNOU.
Hubix-J.Felert | LA JEUNESSE DU SAGE GNOU. | Ajouté le 06/01/2011 à 22h43 |
Les cheveux gris zonent à la porte malgré l'avis, mais dit calmement, aux bras de quelques femmes mortes sous leur rimmel dégoulinant. Les yeux troués par mille lésions sous une pluie de verres de sang hypothèquent leurs intentions en des tableaux impressionnants... Et le gnou déambule dans le couloir sablé en face du vestibule où les taureaux zélés se polissent les cornes devant un hologramme d'une belle licorne de quelques sentis grammes. Les nez creux vissent au pas lent coulent des billes élémentaires quand les pies ratent au premier vert la marche qui mène à la lumière. Les fronts théoriquement se plissent dans le questionnement fondé se ridant comme tourne l'hélice au fil étrange des années... Et le gnou se repose où les flammes en rose dansent le quadrille au sein des sains esprits voyageurs immobiles aux rêves volatiles sur le parvis mouillé d'un bout d'éternité. Les coudes se jouent et se malmènent sur les comptoirs des bars au mètre là où l'ivresse les emmène à se poster comme des lettres. Les épaules épousent les formes des taies d'oreillers neuves et douces moulant les corps brulants qui dorment quand la lune de mai est bien rousse... Et le gnou se prépare un nouveau territoire dans un ciel de papier aux herbes mélangées où le futur naitra dans l'oeil d'un mamba de toutes les couleurs sans larmes , sans douleur. Le nombril s'ouvre sur le monde petitement songeur et lâche du ventre de la terre bien ronde laissant les vies servir à quelques taches. Le sexe aphone ne s'entend plus jouir au désert quai, quêtant l'amour pénétrant d'âme sans un soupir à dessein croquant vient le jour... Et le gnou s'interroge sur l'essence de la nuit assis aux premières loges du théâtre de la vie prêt à rerebondir d'un hoquet malheureux avant de s'endormir jeune et sage, amoureux. |
Pucci-lena | RE: LA JEUNESSE DU SAGE GNOU. | Ajouté le 09/01/2011 à 21h03 |
Hello Hubix!...j'ai suivi avec délectation le chemin qui m'a menée dans ton poème loufoque à souhait...un dépaysement total avec cet animal qui nous fait penser à ces sages du moyen-orient qui semblent avoir mille ans et ont traversé les siècles en observateurs...merci poète!... |
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