COINS SI DENSES.


Hubix-J.Felert COINS SI DENSES. Ajouté le 25/12/2010 à 18h57
Les roses sillons de tes lèvres
quand, à peine, tu me souris
se dessinent, de la touche d'un orfèvre
à mes yeux, à ce sens ébloui.

Le lit se défait ensemble
et de ne point dormir
nait cet univers qui tremble,
cet ailleurs au vague devenir.

Prémonitoire petite lueur
l'espoir nous déshabille,
une musique traversant nos coeurs
jusqu'à l'instant où se finit la nuit.

Nous lier en ce chemin étrange
serrer dans dans nos mains glaciales
le sentiment d'irrationnel échange,
ce vertige d'une profondeur mentale.

La construction d'une structure fragile
où l'amour semble déplacé
je le conçois, même immobile
sans un mot, même murmuré.

Ton visage au regard de lumière
disparait du réel, du conscient,
et le gout de ta bouche, hier,
semble un souvenir lointain.

Nous avons créé l'impossible
la figure géométrique du rêve
où nos corps sont devenus invisibles
le jour point et je me lève.

Les murs deviennent plus blanc
le silence plus entêtant,
je t'aperçois dans le miroir, perdue,
tu me sourit, bien entendu...



puccilena RE: COINS SI DENSES. Ajouté le 30/12/2010 à 15h07
Etrange figure poétique à géométrie variable...le jeu de mot entre le hasard, la coïncidence et le carré, rectangle ou triangle amoureux est bien trouvé...mais cette femme dont tu parle est-elle réelle?...

Plume
© Indigene Poésie 2003-2019. Tous Droits Réservés.