À la jolie rousse
| Grosseuh chibreûh | À la jolie rousse | Ajouté le 26/10/2010 à 01h01 |
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Je te prends je te reprends tu chiales Et je sais que t'as mal, et je sais que t'as mal La paroi crevée où roule le cailloux Et le nuage dessous qui s'effrange Les trilles et les "cui-cui" Les satanés brins d'herbe piétinés Je te prends je te reprends tu chiales Et je sais que t'as mal, et je sais que t'as mal Le bâton tambourine le sol de platane Les fourmis et les mites sont de sortie De la grande motte grumelle Comme un parfum de cambrousse Je te prends je te reprends tu chiales Et je sais que t'as mal, et je sais que t'as mal |
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| Marie Jo | RE: À la jolie rousse | Ajouté le 26/10/2010 à 16h05 |
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Le contraste, tout à fait post-moderne, félicitations. Ce poème m'émeut tout particulièrement. |
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