NATURALISME.
Hubix-J.Felert | NATURALISME. | Ajouté le 12/10/2010 à 23h09 |
D'un regard perçant le persan griffait l'air et les serins étaient bien moins sereins dans la jungle les pygmées comptaient en vers les lunules en des milliards de mains. J'écrivais seul, près des roseaux sauvages au crêt herbeux de souriants mirages j'accompagnais la nature d'un espoir et dans tes yeux j'aperçevais le soir. Dans les cieux, des peintres admiraient, des nuages, le terre se métamorphoser sur les croquis les nus se recouvraient d'un silence, en gestes mesurés. Dans les trous de mémoire poussaient des fleurs en forme de pensées voilés, des mots retombaient en enfance cueillis au temps de quelques nouveaux sens. Des crabes gisaient à même le sable fin le vent glissait sur les vagues du destin les coeurs brûlaient au miroir de juillet dans la chaleur des jeux de feux follets. Même rusés, des renards glapissaient tu me parlais des aurores boréales des vertes plaines remontait le moral j'aimais ta bouche au milimètre près. Mêlant l'élan aux fièvres tropicales les suricates aux dunes apprivoisées des sommets aux fosses abyssales je suis conquis par l'infini beauté. Près de la rivière enfin tu m'attends malgré la présence d'un curieux accent si belle tu demeures au gré des saisons quand Eros effleure l'âme en sa raison. |
scrooge | RE: NATURALISME. | Ajouté le 14/10/2010 à 17h18 |
Je vois là un autre style de poésie, plus légère avec une douceur dans les mots, en dehors de la première strophe, il y a de la sérennité dans ton texte. |
Ces poèmes attendent vos commentaires
© Indigene Poésie 2003-2019. Tous Droits Réservés.