LIVIDE ENTITE.


Hubix-J.Felert LIVIDE ENTITE. Ajouté le 25/08/2010 à 22h44
Je suis sombre parmi les ombres
je suis tombe parmi les bombes
je suis de marbre parmi les arbres
je ne suis même plus de ce monde

Je suis écorché de nulle part
de rien je me sais décomposé
lambeau de chair dans les étoiles
évidé dans l'espace, de tous les ventres
des livres s'ouvrent depuis ma tête.

Je souffre de n'être plus ailleurs
une lame éfilée caresse ma mémoire
mon sang serpente en silence
dans les forêts de vaines mains
liées dans la clarté des nuits.

Je vais, poète, nourrir les vers
de terre, de mer, souillée de pluie
des pages arrachées de mon corps
tout paraît désormais futile
enfui du secret des miroirs
des miaulement du vent.

Je suis un cauchemar habile
qui erre dans l'esprit du fou
celui qu'on pend après minuit
quand les cerveaux se baignent
dans l'acidité des rêves.

Je suis le cri parmi les crimes
la révulsion des attitudes
je suis pourri parmi les purs
des virginales turpitudes.

Je traverse les plages de l'oubli
ridant le visage des siècles
érodant les sourires divins
corrodant la pensée humaine.

Je réfléchi le paradoxe
sous le soleil des cimetières
quand moisissent les amours d'enfants
dans le carousel de la mort...




Lysée-Ho ! RE: LIVIDE ENTITE. Ajouté le 29/08/2010 à 07h45
Bonjour Hubix !


Autobiographique ou non .. ce texte est fort !


Est-on parfois sûr en ce monde de sa propre identité ?
Sujet actuel , sujet complexe mais si important dans nos vies !

Qui que l'on soit, où que l'on aille, traçons notre chemin, cette route sinueuse, qui serpente, monte, descend et nous fait apparaître, au détour d'instants, toutes ces choses , ces difficultés, ces joies que l'on doit savoir accueillir de plein fouet !

Au plaisir ... sur ce chemin des mots , de tes mots, dont on raffole !!

puccilena RE: LIVIDE ENTITE. Ajouté le 30/08/2010 à 18h25
Serais-tu donc une âme errante qui traverse le temps, toute de noir vêtue, observant l'absurdité du monde consumer la tendresse humaine?...as-tu quelque pouvoir?...dans la poésie que tu composes, vois-tu l'immensité de la bêtise humaine?...

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