LA FRONTIERE ULTIME DU JE.
Hubix-J.Felert | LA FRONTIERE ULTIME DU JE. | Ajouté le 05/08/2010 à 22h54 |
Sur le tableau l'éclat prolonge les synapses rejointes en juin le je tient au bord des songes puzzle-égo au doux parfum. La main se cherche dans le miroir au reflet gris d'un jour écrit sur la pierre de sa mémoire le je traverse les non-dits. La pensée se cueille du néant en équilibre, de la conscience de ce je de mots permanent à la frontière de l'existence. De Zénitude au ténébreux regard de l'initiale au phrasé morne le je est proche de ce savoir dans chaque idiome qui se forme. D'irisation de ses yeux flous de la genèse des arcs-en-ciel le je se retrouve deux bouts dans l'ironie, le démentiel. Sans se soucier de l'univers de la musique du firmament la myéline se répand jusqu'au nerf entre le silence et l'argent. Le je sillonne l'intro-veilleuse de quelque harmonie androgyne à l'horizon des zones aqueuses, des cimes altières et des sit-in. Dans les coquilles le tout se tord en parabolique sens inhérent à l'inspiration, crie l'aurore le je se trouve itinérant. Fuit le cortex décortiqué en murmurant des inepties le long des parois oxydées où des saïs épèlent "INFINI". Cinéfilant de toiles en transes le je gémit en ut mineur occis, gêné, sans assistance dans l'espace vaporisateur. Des signes cataplasmatériels en quelques clowns vitriolés le rire du je est essentiel dans l'ultime de l'acte mimé. La rose des vantardises ludiques magnétise les poètes mielleux que corrobore le jeu cynique du nirvana des faux joyeux. Le je est trouble dans son sommeil au sang lapé par la paresse dans la constellation qui veille à recomposer sa richesse. Sur la photo des têtes roulent comme un livre qui se déchire le je est le moi dans la foule marchant sans trace vers l'avenir. Au creux des gestations verbales le je participe aux murmures en célébrant l'amour foetal sans génie, céphalée ni censure. |
puccilena | RE: LA FRONTIERE ULTIME DU JE. | Ajouté le 06/08/2010 à 09h56 |
chez toi, il ne me semble pas qu'il y ai de frontières avec la créativité poétique...tu semble si à l'aise dans ce flux d'écriture qui nous emmène là où tu le désire...lire devient un plaisir, à l'évidence...merci,cher hubix.... |
Lysée-Ho ! | RE: LA FRONTIERE ULTIME DU JE. | Ajouté le 06/08/2010 à 22h18 |
Bonsoir Hubix ! J'aime le titre ! Ton Je mène sa danse, nous perd dans ses longs couloirs internes. " Ce JE, au bord des songes, traversant les non-dits, de mots permanents, proche de ce savoir, qui se trouve itinérant, où son rire est essentiel " ... :: un JE comme Hubix, qui nous entraîne dans les vagues de son Océan déchainé, d'écrits imaginaires ou vécus mais relatés avec brio, originalité, et nous laissent parfois sans voix de par ce talent inouï ! C'est mon ressenti à la lecture et relecture de cet écrit ! Au plaisir ! L. |
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