l'interminable lâché de zeste.


HEAK 1925 l'interminable lâché de zeste. Ajouté le 02/08/2010 à 16h35
Sucre volatile errant en apparence candide.
Mortification du punch médiatique pluriel.
Directionnelle ascension du kitsch probable.
Gélatine parlant d'égo soupçonné d'érudition.
Métronimie shampoïnée par omission césarienne.

Dans ces instants pathétiques où l'âme basanée se dispense de congratuler les coulis délatoires qui geignent leur proéminence ténue,je bronze en lévitant tant que peu dans l'espace momentanée d'un printemps qui se meut volontiers en une reptation silencieuse.

Citronelle clignotante dans l'entrelas d'un couffin.
Permanence du logarythme sismique des émotions.
Lancinant canotage du glucide pays d'aimer.
Train-train vociférant dans l'axe d'un pénalty rubis.
Meringue poltronne vêtue de dévissantes pensées.

Durant la quête prohibitionniste où les neutrons gargarisés à la méthadone hurlaient la garde ascentionnelle du fils ourdi du dimanche de nâcre,je roucoule en aval du bal architectural des pincées de synthèse en buvant des vers de Rimbaud par horodateurs interposés.

Logique assoiffée feignant d'évaluer l'âcre servitude.
Traînée d'insatisfaction murmurée aux abysses d'inculture.
Cake confort au sous-sol brisé de grisaille séchée.
Mémorandum fardé prié par le consortium des mites.
Lécithine fulminante d'idée préconçue aux hormones.

Pendant la messe fédératrice des tripots importeurs d'isolation d'immorales pressions en fa dythyrambique,je sussurai aux peseurs de mégots centriques entre deux tranchées d'échos psalmodiés par de gutturales liaisons mon avortement prolongé.

Platitude simiesque de larves frisant l'incandescence.
Photographie charnue léchant de luminescentes fins.
Agrumes blasés au son fermenté des cors d'échasse.
Moignon de luxe stupidement vendu aux chaires de Pool d'hiver.
Chasse-marée incarcérée pour insoumission véléitaire.

Pendu à mes gauffres vénusiens,je biaisais de la tennis-woman agenouillée en apné dans des sous-estimées ventouses de Pâques qui voyageaient gratuitement dans des souterrains numérotés par hydro-fixité,en aprenant le laotien en simili Q.I.'r.

Chinoiserie trappue de bizzareries crépusculaires.
Edoniste simagrée talquant l'insondable diablerie.
Crayonnage diatonique hurluberlurant l'innéfaçable.
Taille-bronzage filandreux qui musèle l'us écarlate.
Gâteau-nerf vouvoyant le mousseux piton fier.

Maintenant glacé,je geins plâtré d'émancipation crispée,laissé pour con,tenant entre mes incantations folkloriques le falot plaqué de mes années fanées qui suppurent en amont de l'électrique accord des pitoyables surdotés de l'élément fondamental de la réflexion:l'avis.


pucci-lena RE: l'interminable lâché de zeste. Ajouté le 03/08/2010 à 12h47
Bon,là,je me trouve un peu dépourvue d'adjectifs...c'est un peu déconcertant...il faut lire et relire...je pensais à une recette,tout d'abord...peut-être celle du bon goût?...sans doute est-ce un cadavre exquis écrit dans une cuisine,non?...

Berrysime RE: l'interminable lâché de zeste. Ajouté le 04/08/2010 à 17h43
intarissables hectomètres assemblés à l'ouïe. Puberté diluvienne. A force, plus tant les images percutent, atteintes d'autoparitoses, qu'un déchaînement lexico-hormonal. Comme quoi, entre le "parler en langues" cher à l'épître aux Corinthiens, et le démouglobovomir propre aux impulsions du techno-hobereau post-seventies farci de style mal-armé , il n'y a qu'une langue.

A l'essorer ainsi les essences tinctorielles déménagent sans démiurger sur Alpha du Centaure...

M'enfin, ami, pose-toi, laisse indifférent cette foire battre son plein, puis à l'aube, à l'aube étale et sans teint, ramasse les vestiges et portes-en la quintessence prismatique au ciel de ton coeur.
Tu n'as rien -heureusement !- d'un cadavre exquis. Tu veau mieux, alors vèle.

HEAK 1925 RE: l'interminable lâché de zeste. Ajouté le 04/08/2010 à 22h48
Merci Berrysime pour ce commentaire qui nous à fait rire aux larmes.Nous allons bien veiller de véler correctement.Non,ce n'est pas un cadavre exquis,bien entendu.Tout au plus un jeu lexical,sans recette,ni démouvoboglomi,mais un désir,certes ludique,d'utiliser la langue,non pas parlée,mais dans la plus grande liberté d'approche surréaliste.Personne n'est obligé d'apprécier.Merci à toi pour ta franchise.

Berrysime RE: l'interminable lâché de zeste. Ajouté le 05/08/2010 à 12h21
Mais j'ai apprécié camarade !
Cette liberté ludique saltoréaliste est -je t'assure- top perceptible !
... je peux pas m'empêcher de chicaner, surtout ceux dont je me sens proche un tantinet !
Franchement, si c'est pas ici qu'on se dit les choses à notre façon, c'est-y-donc où ?! Merci de ta tempérance joueuse de jeune animal déluré !

Hubix-Jeee RE: l'interminable lâché de zeste. Ajouté le 15/05/2022 à 20h57
J'aime ce côté décalé, riche de vocables et d'expressions qui sortent de l'ordinaire...

Le sens n'a nulle importance, seul le ressenti parle pour lui, ce poème plus réfléchi qu'improvisé à mon avis...

On vois la recherche dans la sensation de mouvement aléatoire...

Hubix.

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