Parcours initiatique de la cérébralité absconse.
HeaK1925 | Parcours initiatique de la cérébralité absconse. | Ajouté le 21/07/2010 à 12h13 |
Des circonflexes traversent les champs de léthargie profonde. Je suis circonspect. Au fond du vide il y a ma main qui regarde l'écran jeune. Encore pousser plus loin. Mais,dois-je pardonner à tous les Mickey du coin de ne pas me desservir chaque arrêt cardiaque? L'horizon est comme une orange blessée. Elle sort du gouffre des lapalissades. Je la serre sur ma tempe tremblotante. Un dernier rendez-vous du Nord au Sud. Je vais m'évaporer en digitale. C'est vindicatif et simplement gluant. Des suricates cousent des boutons au désert. Le vent souffle dans les miroirs obscurs de ma conscience. Comme une lente crispation intérieure. Quelqu'un m'a parlé d'une étoile lointaine. Sa conversation était transparente. Des lumières diffusnet leur aura. Sans oblitérations. Je m'oriente avec véhémence vers quelque chose de moins sordide. Un chemin méticuleux où les oreillards s'émancipent en riant. Je croque un soleil. La poésie vivante. Bien à l'envers des anneaux de Saturne. Je bricole quelque balbutiant voyage. Ma montre en redemande. Je parle de tornade cérébrale avec incrédulité. Des phrases vierges emmitoufflées depuis des lustres. De branches en branches le céleri s'ammoncelle dans les pupilles laquées des statues. Depuis les égouts les troglodytes se dissolvent en purée brumeuse. La chaleur craquelle les visages endormis. La chance ne sourit plus. Elle a perdu confiance dans l'atmosphère soporiphique qui règne. Je dispose équilatéralement sur le sol graveleux mes souvenirs encore palpables. Puis-je suivre leurs traces sans me perdre? Un ornithorinque se prélasse sur le dos d'une dune. Il pleut des lunes en quartiers. Des coquilles se meuvent dans l'air ambiant. Je penche alors ma tête à travers le lien qui tient à l'éphémère rêve éveillé. Des fragrances illusoires d'une féminité idéalisée semblent m'envahir de leur bienveillante bonté. Cette douceur irraisonnée ralentit peu à peu mes projets. Je jette aux laids visages poussiéreux qui m'observent de leurs tours de tortionnaires ingrats,des syllogismes à faire pâlir leur démoniaque quête d'absolu. Je marche souplement entre les particules de non-sens. Le savoir est sursitaire. Chacun rend son cerveau contre deux lignes d'innocentes bavures. L'espoir est sanglé et non conforme aux us actuels. J'aperçois au bout de ma trajectoire visuelle la médiocrité qui se tient droite,coi et dans ses yeux noireâtres où se noie toute velléité,des hydres aux tentacules infinies,pissent sans le vouloir sur la dépouille encore chaude du dernier clown au sourire involontairement drôle... |
Pucci-lena | RE: Parcours initiatique de la cérébralité absconse. | Ajouté le 21/07/2010 à 15h17 |
ouh la!!!complexe parcours que celui-là...dans le dédale du surréalisme,il faut se frayer un chemin et ne pas se perdre,quitte à revenir en arrière pour voir si l'on à bien ressenti l'émotion de chaque mot proposé...il nous emmène toujours quelque part même si ce quelque part est incertain... |
Ces poèmes attendent vos commentaires
© Indigene Poésie 2003-2019. Tous Droits Réservés.