LA TÊTE ETRANGLEE DANS LA MAIN.
Hubix-J.Felert | LA TÊTE ETRANGLEE DANS LA MAIN. | Ajouté le 09/07/2010 à 13h23 |
Tout était sombre aussi de face la lune noire était inattendue l'effraie voltigeait dans les nues sans même avoir tiré la chasse. Le printemps maigre se présentait le vent sifflait entre les ormes au loin passaient des haut-de-forme d'un pas sinistre d'être imparfait. Les fous repeignaient les plafonds dans l'air ambiant désincarné la nuit miroite des secrets des âmes claires jusqu'aux bas-fonds. Des ombres décrochées du néant traversaient le coeur des gynécées de tous les écrans enfumés des futures têtes d'enterrement. Des éclairs zébraient les regards au cercle des vicissitudes entre chiens et loups,d'habitude, on se repère dans le noir. Silence et tombes s'apprivoisaient au gré de l'ironie du sort partie d'échecs avec la mort au son d'une voix étranglée. Des mains saisissaient un visage il pleuvait des yeux dans les champs depuis minuit le O de sang coulait en de veines-images. Effrois multiples liés d'amour chair dont la faim est imminente comme fut la dernière révérence- c'est le souvenir d'un vautour. |
pucci-lena | RE: LA TÊTE ETRANGLEE DANS LA MAIN. | Ajouté le 13/07/2010 à 11h37 |
excellent poème que cette vision souvenir d'un rapace...constatation d'un monde régit par l'homme,en déliquescence totale...l'animal,souvent exterminer pour des raisons d'argent,ou du plaisir sadique de tuer,toujours considéré comme être imparfait,inintelligent,soumis aux règles établies depuis l'aube des temps,a ce regard lucide sur l'anéantissement progressif de la planète terre...mais que peut-il y faire?... |
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