L'ABSURDISTANCE DES ZONES IRIQUES 6


Hubix-J.Felert L'ABSURDISTANCE DES ZONES IRIQUES 6 Ajouté le 26/05/2010 à 23h10
Comme le disait sans que ni tête comprise
en transe-it un certain Monsieur Spock
bourrant sa pipe d'une fumée grise
devant un mur d'une autre époque:
"Quoique l'oeil sait observer la chair,
il aura toujours l'illusion du toucher"...

De ces yeux qui flambent
de ces ongles réincarnés
il faut relire avant d'entrer;
tout vient de l'opacité mère
de conduction castratrice
ce qui est d'endormir les mots
nait de l'esprit maladif et retors
même le nerf d'Artaud pèse tant
sur le monde irrigué de substances
que la poésie renait de l'absence
ce qui est souffle de vie
qui traverse chaque âme louée
échouant parfois de rimaille rouillée-
le visage de funambules du verbe
épie la trajectoire météorite
de ce qui leur semble familier;
accroupis les chiffres démesurent
entre l'espérance des devis
et ce qu'impose la rose aux vents
je ne rougis plus d'existence
dans les contrées prospères
des abysses neuronaux
de mon être endormi;
des tripodes se tripotent
en vendangeant les heures
dans le silence ambré inoui
et la porte s'est ouverte,verte
refermant les lumières lisses
que ma main semblait loin
où draine l'or la rivière
et je devine derrière,le lierre
sur le mur des contradictions
l'autel borgne où l'eau était
et la cuiller débordait de son lit
j'avais le mot essentiel:UNION
se penchait alors l'omniscience...
entre mon moâ se nouait l'écheveau
dans la cour neuf oeuvres rodaient
sur deux mois littéraires j'allais
décorer les façades apatrides du son
de quel étage la mer menaçait-elle?
quand le jour pointait son nez plat
je mangeais,le ventre avide
des kilomètres spaghettisés épicés;
sortit de la malle et très réceptif
le percepteur étiquetait la lune
pour que les vers se modernisent
ensemençant le flou des mots
et je lavais des yeux au quart
suivant les pointillés responsables
des seins variables et fruités
de Miss Applepie,vue d'un croquis
au clair-obscur de sa patience
à errer des heures dans l'encens
je me sens près d'être étoilé
et de franchir rire des nébuleuses
comme enlacé par la surprise...



puccilena RE: L'ABSURDISTANCE DES ZONES IRIQUES 6 Ajouté le 27/05/2010 à 20h12
Bonsoir,cher Hubix...je viens de lire ton poème et je suis agréablement surprise...je suis allé découvrir les 5 précédents et j'avoue avoir apprécié ce voyage absurde quoique pertinent...intro drôle et puis cela part dans tout les sens;il faut suivre,ne pas ce perdre et l'on arrive tout essouflée mais satisfaite de tous ces mots,ce torrent linguistique ,cette palette de sentiments...c'est toujours un grand plaisir de te lire...le site est bien morne,en dehors de ça...

loreley89 RE: L'ABSURDISTANCE DES ZONES IRIQUES 6 Ajouté le 28/05/2010 à 13h04
Comme tu dis pucellina, "le site est bien morne en ce moment", mais heureusement hubix, tel un père Noel a plus d'un ver ou d'un mot dans son escarcelle...et il nous en fait bien profiter. Alors, humblement, j'apporte mon appréciation, sans pour l'instant que l'inspiration m'offre une palette de mots à produire à vos yeux. Mais, lorsqu'on vit d'impression et de sentiments, il y a le déclic produit par un fait, ou quelque impression ressentie...et pour l'instant, pour ma part, je n'arrive pas à créer...mais, pour ce faire, il faut beaucoup de tranquillité....ça viendra.

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