Ruelles exquises où divaguent sur les pavés suintants,les derniers poètes ivres...Prostituées lisses,d'âge incertain,images d'Epinal,dans la volonté des apparences trompeuses...Porches où l'odeur du mystère OrsonWellesien draine l'idée saugrenue que les chats se grisent de la nuit...Fermeture des cafés,bars,brasseries où des milliers de gosiers ont absorbé bière,vodka,whisky,téquila et envies et désirs et paroles déplacées par mégarde de son contexte...Petits chemins caillouteux,galeteux,qui mènet la bise nocturne sur les joues moites des insomniaques et des somnambules accrochés à leur non-sommeil...Squats poussiéreux,glacés,où ronflent misère,souffrance,cauchemars,infortune et des chiens aux regards profondément tristes...Vitrines déjà léchées par des yeux gourmands mais souvent désintéressés,aux devantures fragiles,aux enseignes déclinantes,aux alarmes prêtes à faire sursauter la populace bourgeoise...Rivière tranquille,aux ponts soupirants de désolation,qui suit son cour de son lit et devient peu à peu le miroir du ciel...Ville où vont s'éteindre les yeux du jour,disparaissant du déchirement de son éphéméride...Je suis encore debout et sur mon cahier à petits carreaux,j'écris le mot:FIN... |