Parodie


ZORBA Parodie Ajouté le 13/05/2010 à 02h34
Les murmures de la nuit m'enfièvrent longtemps,
Et m'ennuient sous le polygone étoilé,
Soupirs incessants, gémissements affolants,
Au cours d'une nuit où tout a coulé.

Le matin, la femme s'est envolée,
Enlevée, élevée si haut et soulevée,
De sa disparition, le pigeon a roucoulé
Mes châteaux écroulés,je n'ai fait que rêver.

Fumée transparente sous forme de femme,
Plus elle monte, plus elle se déforme,
Se défigure, en s'écartant de la norme,
Ce manque me transperce comme une lame.

Besoin insistant, urgent et torturant,
Face à cette créature féline,
Qui me repousse et me câline,
Je la veux, donc je la prends.

Sous son ciel gris,
A son charme, je me plis,
Le bleu est déjà pris,
Et elle aussi, mais sur le lit.







Lysée-Ho ! RE: Parodie Ajouté le 13/05/2010 à 22h34
Bonsoir,

Il porte un parfum mi-fantomatique, mi-folie douce .. Poème qui laisse rêveur ... qui a sa griffe particulière !

Il se passe quelque chose mais cela s'est-il passé, en fait ... On peut faire plusieurs interprétations ..

Au plaisir ! L.

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