R . E . C . 07 - 88.
Hubix-J.Felert | R . E . C . 07 - 88. | Ajouté le 15/04/2010 à 22h55 |
Le temps. Tout ce qui vient s'ouvre grandiloquence des bouches qui s'animent venimeuses entre les galets dégoulinants de pluie encore vierge et glissent les noms priés sous les ongles et coupent les pointillés des nuages avec un oeil bleu ciel enfer je te vois rire tournant sur toi embuant les lunettes ordinaires derrière la mort joueuse aux dés d'une insolence que le soleil tout brûle des asciendas du désespoir aux déserts des certitudes buvons le feu des mots devant les cris circulent dans la nef infernale croix décentrées rouillées qui traversent la réalité un miroir sans convexité peu à peu me rejoint moi dans mon parapluie je dors en attendant les secondes les premières avant de creuser la mer il faut la clé brillante à l'intérieur du sablier secouer l'aube et l'arbre deviendra un nouveau chemin que l'avenir me voit comme un trésor inestimable je suis ton ami poète même loin de ma mort. |
puccilena | RE: R . E . C . 07 - 88. | Ajouté le 19/04/2010 à 13h45 |
Etrange titre en vérité,mais cela m'a interpellée quelque part...poésie sur le temps qui passe,qui mène devant la porte de l'au-delà...enfer ou paradis?...laissant derrière soi les mots de son moi profond...la poésie humaine,aimante,amicale...une main que l'on tend à la génération suivante...c'est très beau...merci Monsieur Hubix!... |
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