CELESTE.


Hubix-J.Felert CELESTE. Ajouté le 28/02/2010 à 23h31
Quelques psaumes-du fond de soi,
au receuillement d'un lourd secret-
des pas qui hantent et quelques voix,
dans un couloir,au ciel ôcré.

Des regards d'un gris charbonneux,
dans l'abstraction du temps passé,
suivent le cortège miséreux
de celle qui fut âme damnée.

Maitresse au coeur ensorcelé,
d'un lointain souvenir étrange-
ô monde morne et sans pitié,
Céleste sourit et passe un ange.

Derrière le rideau d'un rouge sang
s'endort la vérité profonde-
je l'ai croisée,il fut un temps,
dans un pré où poussait l'immonde.

Céleste,comme une étoile morte
sur une plage en ma mémoire,
au parfum de rose que m'apporte
le vent traversant les miroirs.

Les murs d'amour se lézardent,
le silence enflamme les heures-
quand les visages,honteux,se fardent,
d'hypocrisie et de rancoeur.

Dans un éclat de rire,Céleste,
m'est apparue comme autrefois-
moi qui suis mort,qu'est-ce qui me reste(?),
une main caresse-un baiser froid.

Il y a tant de siècles entre nous-
moi,de poussière-elle,innocente-
pourtant,je suis encore debout,
à l'aune des histoires qu'elle invente.



pucci-lena RE: CELESTE. Ajouté le 04/03/2010 à 20h47
nous restons dans le ciel,mais il est plus sombre comme le souvenir de cette femme maudite ou malaimée qui semble t'avoir laissé une blessure au coeur...cher Hubix,de quel siècle passé était donc cette femme qui aimait tant aimer?...de ton tombeau,l'as-tu seulement rêvée?...

Plume
© Indigene Poésie 2003-2019. Tous Droits Réservés.