A FOUNTAIN.


Hubix-J.Felert A FOUNTAIN. Ajouté le 11/01/2010 à 22h27
Des yeux diaprés peinent-
la fission est éclair-
à découvrir la veine,
qui traverse l'enfer.

Mot pour maux-mort,tu erre-
métaphore de mémoire,
le visage est poussière-
l'aride désespoir.

Des regs de silence
aux traits des souvenirs,
en flot de sang s'élance
la pensée avenir.

Des profondeurs mentales
nait l'instant lumineux-
flottement neuronal,
présent,vertigineux.

Roses noires qui pensent
et des miroirs brisés-
prolongement d'absence
au réel affirmé.

Un feu artificiel
échaude,érode,un corps-
des éclats substanciels
du rire,fond le décor.

Labyrinthe diacide
de haies,noeuds,putrécibles
posé au bord du vide,
d'errance incoercible.

Au gré des fantaisies
le sable est électrique
il berce et déshabille
l'esprit prosélytique.

L'écume est animale
elle bave des fontaines
sa voix rauque et brutale
glisse et rampe par centaine.

Je n'emploie que le je
pour parler d'un reflet
au trépas l'eau est bleue
à l'endroit où je vais.

Même pâle je me reviens
d'un passage au-delà
par un couloir où rien
ne ressemble au Moâ.



loreley89 RE: A FOUNTAIN. Ajouté le 12/01/2010 à 12h19
je reviendrai souvent boire à ta fontaine...elle est riche d'une eau limpide et chargée de mille connaissances...Merci Hubix au plaisir de tes mots

Hubix-J.Felert RE: A FOUNTAIN. Ajouté le 12/01/2010 à 21h05
Je te remercie Loreley.En fait,dans ce poème,je voyais une personne prendre un chemin dangereux à travers le shoot d'une seringue...et dans ce paradis artificiel,il traverse diverses phases sensorielles comme des visions muticolores,des sons déformés qui le mène à différents stades physiologiques,le rire,l'angoisse,le plaisir,le flip jusqu'à s'approcher de la mort,la ressentir si proche...d'où le je,l'autre que je vois faire ce qu'il fait,sans le juger et le moâ,qui est l'inconscience de chacun et de lui-même ,donc je parle en fait du moâ vivant,malgré la sensation d'être mort,ou d'être avec la mort,un instant...peut-être dirait-on,cliniquement le coma...là où il entre dans le couloir sans jamais aller jusqu'au bout...voilà,j'espère avoir été assez clair...merci pour ton commentaire et au plaisir.

pucci-lena RE: A FOUNTAIN. Ajouté le 13/01/2010 à 20h06
bonsoir Hubix...franchement,je trouve que ta poésie,en général,est très imagées,parfois irisée,parfois trouble...il faut souvent creuser,creuser pour découvrir le sens profond de tes idées exprimées...parfois,je m'y perd un peu(les labyrinthes ne sont pas mon fort),mais j'essaie toujours d'aller plus loin...la pensée féminine va,souvent mais pas toujours,directement à l'essentiel...mais,toi,tu nous mets des obstacles,alors...et puis,en te lisant,j'ai pensé au film "Macadam Cowboy"...la scène du trip psychédélique de Jon Voight...c'est un peu ça...merci en tout cas...

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