LA BRISE DOMINICALE.


Hubix-J.Felert LA BRISE DOMINICALE. Ajouté le 10/11/2009 à 23h14
D'un ciel gisant,je suis mémoire
au bleu vertige d'années polies
en ce temps où ravit le soir
d'une douceur,je vais la vie.

D'un sentier loin je tiens murmure
au visage que le femme tend
en gré silence et son coeur pur
passe sur les cailloux du printemps.

D'un air que langueur fait posé
entre les branches de l'émotion
j'ouis ce que bourgeon à penser
de la nature où nous naissons.

D'un champ d'étoiles je m'enfuis
à la quadrature harmonieuse
en brillance,d'un baiser infini
sur la bouche de la plus heureuse...



puccilena RE: LA BRISE DOMINICALE. Ajouté le 11/11/2009 à 19h07
coucou,Hubix!Voilà un poème d'une extrême douceur,qui reflète ta sensibilité et cette légèreté avec laquelle tu t'exprime est un vrai bonheur de lecture...on ne peut qu'être heureuse(s) tant la sensation de cette brise dominicale est agréable...

Alexandre Verrustre RE: LA BRISE DOMINICALE. Ajouté le 12/11/2009 à 18h27
Pour la forme du poème j'émets quelques réserves, tant sur la syntaxe que l'orthographe, mais s'il s'agit du feu et de l'intention, il y a là une indéniable sensibilité qui transparaît avec force. Merci.

Hubix-J.Felert RE: LA BRISE DOMINICALE. Ajouté le 12/11/2009 à 19h53
merci à tous les deux pour vos commentaires si différents l'un de l'autre ce qui prouve que chacun ressent le poème selon sa sensibilité propre.Quant à Alexandre Verrustre,j'aime ta franchise,mais du point de vue orthographe,à part une coquille (le femme),due à mon habituelle inattention,il n'y a pas la moindre faute syntaxique...j'aime les néologismes,bouleverser l'ordre des choses poétiques,sortir la poésie de son carcan,lui donner de la vie,la laisser libre de ses mouvements,comme le faisaient jadis si bien les surréalistes...le conformisme,désolé,trop peu pour moi;il faut faire évoluer la forme poétique,ne pas la lqisser se scléroser,elle a besoin qu'on l'aime,pas qu'on l'oblige à être aimée.

Plume
© Indigene Poésie 2003-2019. Tous Droits Réservés.