AU - DESSUS DU MOT ONDE.


Hubix-J.Felert AU - DESSUS DU MOT ONDE. Ajouté le 30/09/2009 à 22h37
Au gré des chants,la clé se perd
dès l'horizon de l'éphémère
avec ce goût imprononçable
du mot mystère,inaliénable.

Hauteur où le clownesque né
dans la parole,le son grisé
comme l'idée quasi-lunaire
d'un hétéroclite inventaire.

Même évadée,l'âme épurée
se complait dans sa traversée
d'un désert d'émotion coupable
ou l'illusion s'avoue palpable.

Des années-lumière de distance
avec le don d'évanescence
dans la disparition renait
l'envie d'être-même imparfait.

Tout est histoire de conscience
dans le songe et la confiance
à même être inconnu humain
hors de la notion du certain.

Transition faite dans la durée
de chaque instant de liberté
le monde est dans l'intemporel
l'intérieur de l'irrationnel.

Chaque entrée dénie le hasard
dans la nudité du regard
même labyrinthe néo-plasmique
même utopie mémologique.

Se perdre au bris d'un éclat
au murmure ouït au-delà
dans le ciel de toute pensée,
ce qui est sang est inventé.



pucci-lena RE: AU - DESSUS DU MOT ONDE. Ajouté le 01/10/2009 à 20h23
salut Hubix...ce qui peut paraitre compliqué dans tes poèmes ne l'est peut-être pas autant que l'on peut le croire...oui,il y a beaucoup de peut dans tout ça...mais il faut approfondir délicatement...chaque vers,chaque strophe,recèle quelque chose qui ne se sent pas au premier abord...tout est du domaine du ressenti...ta poésie flirte avec la frontière entre ce que l'on est et ce que l'on pourrait être si l'on se trouvait face à soi...il est question de métaphysique voire de physiologie dans la recherche où tu pousses tes mots à questionner le lecteur...tout a un sens donné...mais quel est-il?...où se trouve la clé?...le mystère n'est,après tout,pas aussi épais qu'il peut nous le sembler...à bientôt,poète...

loreley89 RE: AU - DESSUS DU MOT ONDE. Ajouté le 02/10/2009 à 10h19
"
"chaque entrée dénie le regard, dans la nudité du hasard"
j'aime beaucoup cette idée "nudité du hasard"..surprise, mystère, et voyage dans l'inconnu...
sous ta plume, on peut avancer, même dans un regard...

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