LA PHYSIOLOGIE DES MASSES ÂCRES.


Hubix-J.Felert LA PHYSIOLOGIE DES MASSES ÂCRES. Ajouté le 25/05/2009 à 23h02
La bruine éclabousse les bouches des blaireaux gras
qui quittent la brousse les mains pleines de pousses
de bambou en traversant les bans de boue sans joie.

Le ciel grisonne les cheveux des vachers qui s'émoussent
en croisant les cornes de brume au noir de lune
qui semble désunie face aux étoiles des coeurs nus.

Le vent vient déchirer les visages des chattes brunes
aux miaou mous comme la terre ensevelis à la vue
de l'amertume posée sur le rebord des forêts denses.

Les aveugles s'appellent par des mots qui s'accrochent
aux vagues des incertitudes d'être une autre conscience
revenue d'une guerre où l'esprit aux ans s'éfilochent.

La sirène secrète le parfum des océans bleuis
par le courant électrique qu'allument les rêves osés
entre le sable du temps qui passe et le serein fleuri.

L'horizon s'écrit sans aide où l'humeur était
irisé de quelque part tellement loin des rives
où marche l'inconnu à l'orée des sourires nés.

La clé tourne comme la tête passe décorative
au sommet du corps pris en flagrant délire
d'abrasion spontanée sous les acclamations.

Les pieds prennent le tapis dans l'ombre rire
d'un éclat vivifiant et de pleine émotion
suivant les pointillés triés sur le violet.

L'herbe se tond après que le gars Zon mot dit
en se tournant les pouces humide d'une rosée
étrange venue du fin fond d'une verte galaxie.



X.Iorcenu RE: LA PHYSIOLOGIE DES MASSES ÂCRES. Ajouté le 02/06/2009 à 23h54
toujours autant de verve dans le language et ses jeux de mots ahurissants quand ils ne témoignent pas d'une pensée profonde...

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