SANS ÊTRE IMMOBILES.
Hubix-J.Felert | SANS ÊTRE IMMOBILES. | Ajouté le 11/03/2009 à 22h37 |
Chaque mouvement est le substitut d'une parole les deux mains sont sous-entendu distanciées nous avons des valises ouvertes comme cerveaux parler et crisser-les roues des rêves enveloppées chaque regard est l'endroit d'un vertige égaré dans l'ombre nous jetons ongles et résidus d'oeil pour pousser entre l'eau comme soi-disant devenu alors un visage et ses lettres rouges et éventrées nous connaissons le ciel-il est tôt ou tard- chaque toi et moi est la lumière et sa liberté dans le toi je suis loin,avec un rire j'oublie. Nous avançons de l'herbe dans le silence de l'éveil avec les syllabes,l'immobilité du train s'en va il griffe depuis les barbelés du temps.Tu sais chaque statue est secret.Son ciel est recouvert éblouissant ton dos quand je mange trop chaud je passe entre plumes,stylos,crayons et fleurs repassés sous quelques idées reçues-idiomes- nous roulons de la tête et semons là en baiser cette certitude d'exister au-delà des apparences chaque mot se cache- se crache dans l'univers il nous brûle la salive au flanc des montagnes nos doigts sont comme les murs innondés d'or quand je t'ai ressentie,tu étais femme dèjà femme grâcieuse dans la phrase extirpée de la paume chaque seconde identifie l'empreinte du surréel martelé de soufre avec des dents presque inventées nous marchons des côtes et des rivières soudaines devant les miroirs à la vitesse de l'inconnu chaque envie se prend derrière chaque mémoire il suffit d'enjamber le reste du monde et l'enfant nous et toi et moi dans la bouche sommes liés avec le sentiment exaltant et des interrupteurs peut-être danses-tu avec un adjectif-jaloux? En imaginant le vent et s'assoir de ta nudité chaque doux compartiments de ton corps renait avec le flux du comment t'appelleras-tu après? avec chaque incendie sous ta fenêtre occipitale et tes cheveux qui célestes ont parler de fou! chaque pore est le reflet que tu cries au coït et seulement en pointillés,seulement sous moi avec l'infini et des O irisés placides devant avec ta langue que la blancheur me revoit avec ce voyage dans la nuit du mouvement... je pourai m'inventer pour que tu existes. |
loreley89 | RE: SANS ÊTRE IMMOBILES. | Ajouté le 13/03/2009 à 10h08 |
..."je pourrai m'inventer pour que tu existes"....la force de dépasser soi, le pouvoir d'extraire celle qui devra un jour être en face de toi..pour que tu sois réellement TOI...bravo Hubix et merci... |
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