DERRIERE LA VITRE DU TEMPS.
Hubix-J.Felert | DERRIERE LA VITRE DU TEMPS. | Ajouté le 02/03/2009 à 22h48 |
L'horizon est le socle des rêves et je m'échoue près de sa ligne arraché des tumultes littéraires dans le glacial paysage défilant l'oeil ne pèse qu'un sentiment aigri seul,battu du dérisoire conscient et je lance lointain mon esprit riant aux herbes poussiéreuses de la forme les jours s'agitent et l'îlot saigne comme un animal aux poils égarés passible d'endormir l'amour et l'éternel de ce chemin oublié que je ressens le lissé du visage des secrets peut-être debout,les mots figés et je découvre la trace des étoiles que la parole entière est de sérennité chaque baiser de ta bouche fleurie et je marche au vent époustouflant dans l'univers aux corps décomposés griffé de pluie et l'acide éreintant mes mains ont des poches,si chaudes, je sais que derrière,tu seras femme, d'une plage brûlée,au silence divin mesurant les nuages dans le ciel de ce train qui tangue des évidences, belle que les miroirs se retournent paisibles,derrière la vitre du temps. |
Bernard Lanza | RE: DERRIERE LA VITRE DU TEMPS. | Ajouté le 03/03/2009 à 08h53 |
Un texte très riche, comme d'habitude, des sentiments exprimés avec sincérité et poésie. |
Hubix-J.Felert | RE: DERRIERE LA VITRE DU TEMPS. | Ajouté le 03/03/2009 à 20h32 |
merci Bernard pour ton commentaire,je n'en suis que plus touché...j'ai écris ce texte un vendredi soir pendant le trajet d'1 heure 15 environ du train qui m'emmenait comme chaque wweek-end de Quimper à Brest.Un poème en forme de rêverie éveillée,en fait...à +. |
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