DECHIRER LES FONTAINES.
Hubix-J.Felert | DECHIRER LES FONTAINES. | Ajouté le 23/02/2009 à 23h26 |
L'aube se tord de cris que riens brisés les fils serrent la peau craquelle le temps entre la forêt hulule la saison intérieure basse fréquence des yeux éclatent intenses pénombre entre les chiffres mélange d'échos la lenteur poussiéreuse des mots oubliés déchiquetée la demeure siégeant la douleur broyée la peur d'écorcher sa propre solitude le destin où figurent les visages démasqués de nuit seulement fortuite la raison propre paranoyant l'horizon d'un trait angoissant rouge vif sillon creusé des joues anciennes l'ignorance des rocailles sèche parole laissée d'un squat se décharne la vie pluri-démentielle ô souffrance en toi marche l'ombre la cruauté le pestilentiel souffle que l'art a pu cracher soleil glauque d'un avenir carcéral et mortel la déchirure du temps-l'obligeance du sordide sortir la rue le caniveau de regard perdu glacial rendez-vous et demain est abyssal écartelé le corps au cimetière du coeur grouillants vers à l'orée des zones pudiques cours encore ouvre la porte passe la fontaine cherche la blessure la clé qui t'ouvrira l'espace... |
X.Iorcenu | RE: DECHIRER LES FONTAINES. | Ajouté le 25/02/2009 à 22h39 |
Ce poème m'a profondément ému par sa tristesse de ce que la vie apporte ou enlève à chaque individu lorsqu'il se trouve enfermé dans la solitude,mentale,sociale,carcérale,avec toutes ces métaphorores et images que les mots arrivent à véhiculer en moi...la mélancolie de ceux et celles dont la vie est si proche de la douleur...merci hubix pour cela. |
Sappho44 | RE: DECHIRER LES FONTAINES. | Ajouté le 26/02/2009 à 14h01 |
Une sorte de fatrasie moderne; j'en suis friande. Cordialement. |
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