La Fin.
X.Iorcenu | La Fin. | Ajouté le 16/02/2009 à 14h14 |
On se retrouve la nuit, dormant l'un contre l'autre, sans même se rendre compte qu'on devient ennemis; un sentiment nouveau s'installe peu à peu entre nos corps nus; nos rêves se parasitent et nos mains se séparent pour devenir des poings; l'habitude nous enveloppe de son son manteau d'ennui, aussi froid que la pluie qui tombe chaque jour sur nos yeux embués, noyant ce faux amour d'une imcompréhension/ fade image qui se trouble quand on se cogne encore, genoux contre genoux, douleur contre rancoeur et les draps se déchirent, nos ongles les traversent et se cassent en saignant; pas une plainte de souffrir pour ne pas se haïr. Comment voir l'avenir?... En décomposition...! Inégale réponse à question dérisoire; pourtant l'aube revient mélanger notre humeur, inchangée et sereine; le soleil nous réveille, un baiser nous rassemble, mais ce n'est qu'illusion... Ne pas te décevoir est une alternative au fond de ce naufrage un secret qui résiste à la fidélité, à notre union factice; un mur de silence s'installe pour durer. Je veux te regarder pour mieux me souvenir de ce que je vais perdre, un jour qui me permet d'imaginer le vide se créer devant moi, avant de m'envoler dans un ciel de remords; ta beauté irradie les mots les plus sincères et fane les regrets, ces fleurs de tendresse, celle que je t'offrais les dimanches de juillet pour garnir tes désirs; et pourtant s'amenuise notre feu paradoxe, mirage incandescent; une étoile se meurt mais je ne la vois pas; ma raison insensée absorbe,incertaine, une inacoutumance à parler de demain, à te toucher le coeur, d'un soupirant regard; ta peau sent ton sourire, ta bouche est un mensonge, et ton corps disparait, s'engouffrant,libéré, dans un néant de peine, sans que je ne puisse rien; mes doigts viennent se tordre pour accrocher tes seins au bris de mes caresses, glaçantes et inutiles; peu à peu nous courrons sur un fil de lumière, la peur à découvert, nous quittons notre nid, qui deviendra miroir reflétant cet échec, sans a posteriori, histoire sans paroles qui se finit lugubre comme le hululement d'un hibou empaillé. |
loreley89 | RE: La Fin. | Ajouté le 18/02/2009 à 10h21 |
...magnifique voyage au coeur du ressenti...pourtant bien réel...bravo x...même au fond de l'assiette, quand tout a été mangé, il reste le souvenir d'un bon repas... ou pas?... |
papillon | RE: La Fin. | Ajouté le 26/04/2009 à 13h49 |
c vraiment magnifique, et peut être tellement vrai.. En tout cas bravo! c'est vraiment bien écrit ! |
X.Iorcenu | RE: La Fin. | Ajouté le 26/04/2009 à 20h42 |
Je vous remercie infiniment pour votre commentaire.il est parfois difficile de se rendre compte que la relation qui vous semblait inébranlable,se mette soudain à se fissurer de partout,à prendre l'eau,par de menus détails ,qui,mis bout à bout,créent ainsi une inéluctable et malheureuse sensation d'incompréhension totale qui ne peux être que le début de la fin,sans que ne puissiez rien n'y faire...Je crois que beaucoup de gens vivent cela de nos jours...allez comprendre pourquoi??? |
ABRACADABRA | RE: La Fin. | Ajouté le 27/04/2009 à 23h05 |
Je te le dédie pour ton joli texte Mon coeur arbore un crêpe noir Portant le deuil de notre amour, Il bat encore mais à rebours Depuis la fin de notre histoire. Mon coeur depuis est à genoux Priant les Dieux pour un miracle, Etant athée ceux-ci renaclent A l'exaucer, même Vishnou. Mon coeur se meurt, il agonise Je l'ai surpris faire sa valise, D'ailleurs il a pris rendez vous Sur l'agenda de la faucheuse, A convoqué quelques pleureuses Refusera tout interview. cordialement papy robert |
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