OU TOUT REVIENT.
Hubix-J.Felert | OU TOUT REVIENT. | Ajouté le 01/02/2009 à 23h31 |
Comme dans un désert où l'ombre sème l'identité d'un esprit parsemé d'or d'une vision lunaire qui agrandit l'été et le passage entier dans des yeux oubliés comme un fruit lumineux qui remue dans les phrases entre les apostrophes et sur les rails de la nuit passagère,rieuse des pas s'y retrouvent éclairés de visages que seules les issues sont imperméables dès le chiffre que les souvenirs défrichent de sable nu sous les ponts et sentiments comme se blessent les miroirs de l'aurore quand un cri se mesure après les orages et d'une bouche surnaturelle tout vient apporter la fleur dans l'espoir confortable oui,pluie et mots s'effacent de l'océan comme un repas que d'autres s'imaginent en fragrance et c'est la main recueillie celle qui n'envie que le secret,les cheveux quand d'un écran l'oeil s'est levé comme au sentier des plumes diverses retenues,c'est une poésie souterraine. Un simple calcul que l'âme demande à l'horizon du bleu et des liqueurs saines comme une blessure,la voix enveloppée qui passe dans les cratères,entre les seins le futur parlé,la forêt rectangulaire que moi j'ai suivi et des femmes aussi comme une vie possessive un tableau prit sur les genoux et les éléments qui saignent vêtus d'un immense ciel sans ascenseur seuls les oiseaux ont des murmurés vols comme un manège retrouvé d'un sourire une peau mouillée et un journal intime moi dans l'horloge,je repasserai hier avec des oreilles et mon décembre blanc pour dormir ensemble avec le vent et ce qu'il me reste ici de respiration comme cette enfance un papier déchiré sans excuse que la plage est infinie comme le rien,le vide où tout revient... |
Bernard Lanza | RE: OU TOUT REVIENT. | Ajouté le 02/02/2009 à 16h43 |
J'aime beaucoup ce poème qui se lit d'un trait, comme une très longue respiration. Amitiés. |
Ces poèmes attendent vos commentaires
© Indigene Poésie 2003-2019. Tous Droits Réservés.