"couvre feu"
Elian | "couvre feu" | Ajouté le 25/01/2009 à 20h44 |
Mes secrets sont enfuis comme un vol de colombe Et le temps de mes nuits est celui de la tombe Quand, privé du visage où mes yeux se posèrent, je descends le chemin de la saison austère. J'ai vécu tant d'ivresse et glané tant de vie Au parvis de vos corps où brûlait mon envie. Mon vieux sexe n'est plus que funeste étendard des défuntes amours dont je prisais tant l'art. Ô femmes espérées sans pouvoir être aimées, Somptueux commencements, promesses enflammées, à jamais enfouis au tombeau des matins, Demeurez le flambeau des lendemains éteints! |
Hubix-J.Felert | RE: | Ajouté le 28/01/2009 à 20h38 |
ce poème est étonnement beau.Il me rappelle ces poèmes du 19è siécle tourmentés et de par l'écriture,des émotions vécues,peut-être en songes?Merci et au plaisir... |
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