Un cadavre gratuit.


HEAK 1925 Un cadavre gratuit. Ajouté le 29/12/2008 à 20h49
Je concoure au bord d'une piscine truffée de bee-goodis
accompagné d'une campagne publicitaire déclarée invendue
du centre de vendredi aux infortunés Turner du lundi
un titre bien ronflant:à Conflens cinq Honorine honnorent
leur papier à musique en liquidant d'un coup
de l'âme d'un rasoir
deux bouts à six cous
chair et concupiscence des saints à peine esquissés
grave itinéraire agraire à gravir de graviers en dunes lunaires
d'une seule traite
arrêtez-moi si je me trompe au scope format élégament transmissible à distance
au néophyte qui tente d'attenter à la pudeur en heurts
alors je grimpe à l'audimat mater d'une échelle scellée
au sol mi-doré amidonné
abandonné depuis des lustres pendus au coût des images d'étoiles hâlées qui s'éfritent
la belle jeunesse essayant de résister à la fugace fougue fugueuse
je saute des hottes aussi hautes que des monts diaboliques
et je bois des discours de rédacteurs réfractaires au trac
détracteurs d'émissions hémisphériques
pour ainsi dire buccoliques
un règlement allemand aussi strict qu'une typographe agoraphobe aux logiques gestes lestes
petite peste restant droite
froide fleur aux pleurs grêles
explication aux questions d'eaux
stagnantes nuancé nuage large language de capitaine des C.H.U.
frottons protons et lecteurs de Lyon entre oeufs et gagnons gnous
et oignons flous sur les genoux de la Joconde
de chaque seconde scande ale
demandés pipés ou non les brochures chiures
à chaque pas de mois en îles de vide
age rangé dans des cercueils cueillis en mai profond
de mouchoirs bavoirs lavés automatiquement sur des laids bancs
de dimanche cîté sagace au lerge des Sargasses
au gaz des villes loin de ce foin
où perlent rares les paires diadèmes de ligaturées ratures
luttant contre mais et varans
rien d'exceptionnel ne me laisse pantois ou plutôt que de voir
poindre un putois qui pond des réponses abscons
qu'on se le dise:
je ne bougerai de ce vain là
pan dans le vent
pas avant l'Avent
d'un lopin d'amer où j'ai loupé tous mes loopings,hein,Parrain(?)
j'exulte devant les joueurs de tarot se taraudant à l'aurore les sangs
laissant se lasser les chaussures des osseux soudeurs d'odeurs soudain désunis
je brise risotto hérité d'un hérissement par la méthode acétylène ou trop dégauchie
chère à certains exterminateurs examinant des maquis faux-cils
lèvres barbouillées de gazouillis barbelés bariolés
fond de teint blonde décapitée au ragard vague de partage
1653 obstacles tachent de me hâcher le palisir d'irradier
les radiateurs obscurcis des scies qui circulent
aussi ridicules que la morale qui racle chaque mot
suivant le code imbécile des sources parfumées
de cigares endettés d'un été chaud en un show
détestable de chevelure taxée de luxure
que de poussière civière civile aussi vile qu'un serpent
rendu au ventre d'entre les Maures dansant sans cesse
résultat des cours:
ceux qui rament dans ce drame déroutant découvrent
crilles rondes oblongues
artères de feu de cent grammes allongées au fond des tombes
où des trombes d'os jouant au trombone en coulisses
un concert de cancers conservé dans l'effarement
écart né d'une muse de l'humus carné des masses évincées
vingt coeurs coupés à pic dans un caveau carré
tenu à carreau par treize fleurons fleurant bon l'ignominie
l'ode à la pourriture existentielle absente se sert,
elles ont des ailes.



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