NOUVELLE DENSE.


Hubix-J.Felert NOUVELLE DENSE. Ajouté le 24/12/2008 à 11h41
Des transes jetées l'étrangeté
absorbe l'or des oxymores
livrant aux vivants délivrance
soudaineté et sang drainé
par l'existence et par milliers
les corps s'élancent des étagères
comme des accords déprogrammés
sans drame le temps d'éponger
les sillons au centimètre carré
où boivent ovins en endormissement
des mensonges à éviter des livres
ouverts pour prolonger l'instant
où l'eau dégoulinante d'espoir
suffira à fournir une infinité
de fleurs aux dames consentantes
attendant près des ormes rêvant
aux repas échangés par les yeux
qui dépassent la folle escapade
du couloir au parloir décemment
au large des Commores des parfums
hûmés par habitude sans soustraire
des efforts fusent au fusain dément
au ciel qui bleuit d'intenses lueurs
souvent le vent s'esclaffe au zénith
d'idées nouvelles liées en volutes
des ustensiles éparpillés ostensiblement
encerclés les ifs déclamés en continu
la lune hérissée pointillait des ombres
point d'obscurité aux fenêtres glaciales
apparaissent d'épaisses espèces d'ions
pas de reflets en filiforme phénomène
trois dimensions d'inculture au rabais
sous un volcan d'âmes rougeoyantes
amincissement des liens endocrines
imbroglio d'hémoglobine et crime
par frasques séparées et dénonciations
que de genêts frissonnants et de grêle
le serpent lisse son tracé sinueux
des fulgurances comme solution proverbiale
au tout début de la métamorphose
chaque hoquet réhaussant la libido
dans le dictionnaire des élucubrations
le jour embellit le visage et le geste
des interprétations empiriques des lois
comme un soleil au regret imprécis
de ce poisson d'un oeil illimité
la terre parait lointaine et le silence
une pincée de tendresse sous la mer
manger des orages aux fantômes prisonniers
quelqus médiums qui s'harranguaient
quand le cercle se répand en couleur
le pathétique comme une symphonie
se concentrer sur l'azur des mots pensés
des mains qui se lient sans aucune retenue
la vie est une suite de palindromes
à l'embouchure des corps au repos
des échos d'écriture automatique
enfermé(s)en dehors des fous rires et des pneus
où l'on consomme des soupirs et soustractions
du citoyen lambda qui vient s'évaporer
des échangeurs d'images subliminales
en grimpant des lierres en pierres vides
pour expliquer la résonnance du pluriel
quand des seins se complètent d'ici
remémorant la simple nouvelle dense.



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