L'ABSURDISTANCE DES ZONES IRIQUES 4
Hubix-J.Felert | L'ABSURDISTANCE DES ZONES IRIQUES 4 | Ajouté le 28/10/2008 à 22h28 |
Comme le disait si bien Mme Simon,concierge: "L'aut'jour,j'ai circonflectionné un E en établissant le lien intra-existentiel avec le non-dit de ma chambre à coucher", le tout est de le prendre avec modération... Hier,à Angkor,j'ai franchi des paliers dans le métempsychose et croisé le regard éteint de Baudelaire qui s'était absinthé toute la journée dans les maux florissants, aussi,j'ai eu ta bouche au téléphone qui sussurait des mots d'aimants quelle pièce me manque-t'elle? J'ai noté que la notte semblait désespérément occupée à assombrir ma vue cinéphilique des sixties quand le nez aquilin de Lee Van Cleef et son rire sardonique sentaient le vide j'ai dû effacer sa trace en dormant ce que mes rêves constituent l'entrée le corridor d'extrêmes peurs enfantines dès que sautillent à la corde les nuits où ai-je porté dès l'horizon l'évidence à son paroxystique complexe d'équanimité mais devant le tain sans miroir se tient hautain le reflet feu follet qui ignore l'identité des ombres et des yeux ont envahit le silence ciel d'un mi-août d'ailurophile sous le voile ton visage est vraisemblable ton rire a soufflé les bougies d'ailleurs je ne tiens plus en place que toi souriras-tu au terme "désopilant"? J'aurai bravé tous les comptoirs glacé d'inoxydables soirées amicales où la verve quantifiée d'échos ressassés sert des quantités d'âmes à revenir des souvenirs d'une pré-existence... mon amour,je l'ai vécu ensemble tant la distance d'hier nous ressemblait près des rochers des étoiles brisées j'ai retenu un rendez-vous d'aujourd'hui. Mon esprit se détache des faux-semblants cronenbergien fantasme de chair mécanique suintant l'angoisse des pluies métaphobiques entre les projecteurs où brûlent désincarnés les stalactites d'une humble humanité j'ai du raccrocher une cédille perdue à ton corps qui ciblait autrement des vagues sentiments que la démesure a mené au hasard de mes divagations au bout du tunnel d'un val encaissé reste encore chaude à la lumière et je remplirai de parfum ton bain... |
LORELEY89 | RE: L'ABSURDISTANCE DES ZONES IRIQUES 4 | Ajouté le 30/10/2008 à 22h02 |
Hubix, les zones iriques deviennent de plus en plus dures à cerner...à la troisième lecture, je saurai à peu près dans quelle dimension tu es allé pour créer ta poésie...j'y retourne.... |
Sappho4 | RE: L'ABSURDISTANCE DES ZONES IRIQUES 4 | Ajouté le 02/11/2008 à 11h31 |
Bravo pour ce texte quasi surréaliste...SURRRRREALISME pas mort ! |
Ces poèmes attendent vos commentaires
© Indigene Poésie 2003-2019. Tous Droits Réservés.