HORS D'ÊTRE.


Hubix-J.Felert HORS D'ÊTRE. Ajouté le 26/10/2008 à 21h01
Camisolée,sans force,entre les traits du vide
elle mesure la distance qui la sépare du monde
entre les murs du temps à l'aune du suicide
elle trace sa nuit tragique-en ses pensées profondes.

Emportée dans ses gestes,combattant l'essentiel
au lieu sombre gisant d'un jardin décharmé
elle parle de pendus lui souriant du ciel
éventrant sa raison quand le jour apparait.

Sinistre voie cynique qu'elle prend au vent glacial
dans le reflet morbide des miroirs putréfiés
elle hurle de l'espace de son îlot mental
quand son visage fond d'un soleil-elle sait.

Son esprit est oiseau qui d'amour s'indiffère
blanche de lune folle désynchronisée d'yeux
elle attend et ses mains caressent l'éphémère
l'autre côté-elle va vers la lumière bleue.



ichanour RE: HORS D'ÊTRE. Ajouté le 26/10/2008 à 22h11
Merde, combien vous exprimez l'agressivité!

Hubix-J.Felert RE: HORS D'ÊTRE. Ajouté le 27/10/2008 à 16h18
bonjour Ichanour.Ce texte n'est en rien agressif;il exprime la souffrance intérieure extrême d'une personne qui a perdu ces repères dans une vie qu'elle exècre;ce dégout d'elle-même et de tout ce qui l'entoure la menée à un pont où plus rien n'a d'intérêt pour elle;ceci est un constat d'échec,social,spirtuel,moral,mental et humain;je ne juge pas l'acte lui-même;schizo,parano,elle l'est peut-être,sans doute,mais chacun de nous ne l'est-il pas un peu...en tout cas je suis surpris par le mot de 5 lettres qui débute ton comm.est-ce toi là,ichanour?...

Sappho4 RE: HORS D'ÊTRE. Ajouté le 02/11/2008 à 11h53
Ces "pendus lui souriant du ciel" sont-ils des anges qu'en sacrifice s'offrent les dieux ? Un univers onirique qui hier eût plu à Poe et Lautréamont - et interpellerait Lynch et Cronenberg aujourd'hui.

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