Apocalypse
Astrid A. | Apocalypse | Ajouté le 03/11/2011 à 08h45 |
Les flammes caresse les murs De la Citadelle de Babylone Ce chevalier noir en armure Sur son destrier à crinière de feu trone. Nous avons perdue la tour d'ivoire Le prince de la pestilence y est entré Et l'a vidé et saccagé, le tout en un soir Dans le malheur, nous a plongé. La lune de rouge se teinta De noir nuages assombrirent le ciel Le peuple de Babylone pria Que viennent des vents providentiel. Nous vîme un chevalier en toge verte S'élançait rapidement à notre pousuite Qui de son cor d'or et d'émail alerte Toutes les bêtes du monde à sa suite. Quant au quatrième Seigneurs Il mit ses deux mains au sable du désert Vint ensuite, dans l'heure Des secousses venant des entrailles de la terre. S'en suivit le plus malicieux Encerclant notre citée à lui seul, Famine le preux, Les vils pécheurs exterminait. Il ne souffla pas une once de vent, Ni ne coula, une goutte de pluie Il ne régnait que l'abbattement Et pas beaucoup plus de bruit. Puis, arriva le plus vil de tous, Armée de sa grande et sainte épée Sur son cheval à robe rousse, Détruisait la moindre parcelle de paix. Enfin donc, les hommes, continuèrent la volonté de Dieux Tous, pour la moindre somme, A s'entretuaient entre eux. Astrid Arnaud |
Grand Jacques | RE: Apocalypse | Ajouté le 03/11/2011 à 21h41 |
Astrid, Beau mais douloureux, tu revisites la Bible qui atteste de ta part une analyse didactique. Oserais-je dire que tu reviens en Agneau brisant les Sept Sceaux ? Quatre cavaliers, quatre fléaux, quatre couleurs, guerre, famine, pestilence et mort. Faut-il attendre la fin du monde pour voir les cavaliers venir ? Non, ils sont là depuis que le monde existe. Merci pour ce profond moment de réflexion Amicalement Jacques |
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