J 'OSE ZOE TE LE DIRE.
Hubix-J.Felert | J 'OSE ZOE TE LE DIRE. | Ajouté le 03/09/2008 à 22h56 |
Quoiqu'on en dise l'amour a ses envieux la gourmandise exquise brille dans tes yeux je te vois assoupie-assouvie le regard au bleu étendant tes bras lentement éclatante d'une joie saine détendue et sereine ne serait-ce qu'un temps je laisse couler cool sur ta robe rose un son uniforme et si crû,Zoé qu'il ne te touche juste ta bouche avide avertie d'avouer l'inertie des compliments déliés caloriques et risqués d'empoisonner ta ligne se referme enfin d'un signe. Quoiqu'avance le ver vert vers son destin aveugle je te trouve amère trouvère quelques mots fins suffiront au final fil d'or silencieux pour couper court-rage!!! aux âges d'orages sentimentaux âpres aigreurs d'erreurs d'aiguillages fortuits de longues insistances futiles sous ton épaisse chaleur tu deviens soudain divine frêle sirène reine-araignée fine délaissant ton insousciance au gré des maigres carences qui fondent et défont ton inacoutumance sans souci ni offense à danser seule comme moi au songe des sillons ondulés du haut de ta suave saveur je veux goûter tes rondeurs sans artifice ni déshonneur comme d'un pinceau apparues sur un tableau immatériel. Quoique puisse penser l'homme j'ai de quoi courtiser ton corps ta flamme qui sied étincellante souligner de mes doigts infinis les deux délicieux entremets entre mes mains paraboliques car âme est libre de panser les blessures d'un désir saignant j'ai le droit d'extérioriser la recherche de tes voies profondes ce qui m'amène à prolonger ma course vers tes arrondis chevalier valeureux et hardi j'épuise la sève de ton coeur à l'orée de ta forêt d'ombres où je vais perdre ma conscience avec une vive délectation sciant sciemment l'irrévérence de me retrouver ainsi suintant le temps s'écoulant sur tes joues empourprées d'intenses essences où justement mes yeux s'égarent auprès d'un grain de toute beauté peut-être suis-je insatisfait de m'élancer tout contre toi un peu d'amour me suffirait une goutte sucrée de tendresse une légère brise émotionnelle. Quoique devine l'individualiste en notre union un duo vibrant un élan visuel de vraie passion ivresse déjà passée au crible des nuits de sustentations par des propos osés-des poses insensées situations scabreuses excursions en attitude altière découvertes de puits invisibles tu es une immense affamée une formidable pensionnaire de l'épanchement spirituel en plein dimanche détaché penchée sur le plancher à deviner ce qu'il me restera à la place où se prélassent quelques traces de ma paresse qui m'apparaissent basses et des créatures d'un autre lieu une vieille illusion digérée dirigée contre ma présence sans contrainte ni insistance le soleil renaitra plus loin à l'horizon de nos sommeils dans un coin de sérennité sans avoir été invité à venir seul nous troubler plus besoin de me suivre je suis pareil à toi dans tes yeux je te vois libre fumée digitale égarée sur le bord du présent un oeil jeté au hasard d'une volonté surréaliste de voir d'où vient l'amour il court encore et toujours sans jamais s'essoufler. Quoique tu puisse exister dans un monde intériorisé j'ose Zoé te le dire tu émeuts mon égo mielleux ma boursoufflure d'identité au milieu des tableaux éblouis mourants d'incandescence comme un crachat glacial au visage du plus qu'imparfait fier voyage en absurdie sur un bateau ivre d'infortune où tu noieras ma volonté sans traces ni remords à force de me combattre dans l'âtre de mon être brûlé par tes "je t'aime" les cendres de décembre se sont sans doute éteintes dans une dernière étreinte tintent les cloches nouvelles au premier jour de bonheur créé par la réminescence de quelques goûters anciens retrouvés par mégarde sur le palier ouvert d'un souvenir poussiéreux où des mannequins d'osier dormaient l'un contre l'autre depuis la nuit des temps sans formalité ni peine. Quoiqu'on en dise l'amour fait des heureux des héros trop vite fatigués l'appétit reviendra vite poindre en toi,impatiente en attendant je dors comme si je voulais croire que jamais ne finissent les rêves donne-moi ta faim et viens quoique tu dises enfin... |
loreley89 | RE: J 'OSE ZOE TE LE DIRE. | Ajouté le 04/09/2008 à 22h43 |
Oh Hubix, quelle envolée..tu avais la verve joyeuse lorsque tu as composé ta posie, que je trouve bien jolie. Merci, et bravo pour ton inspiration..j'y reviendrai :) |
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