L'ABSURDISTANCE DES ZONES IRIQUES 3


Hubix-J.Felert L'ABSURDISTANCE DES ZONES IRIQUES 3 Ajouté le 07/08/2008 à 14h34
D...MÔA.

Comme disait un pingouin nyctalope
que j'eusses un jour croisé très tard
dans un bar de San Fernando Valley:
"La route est longue pour le Parnasse
quand on n'a pas été palmé...".

Seul au soleil sur le seuil
d'un vendredi sans fumée n(ot)oire
je récupérais la lie de foreurs acrobates
qui perçaient faux-nez-tiquement
d'étroits conduits auditifs étendus;
l'ambiance germait des cintres
qui dégoulinaient des boutons.
Moi,je bois des chairs dormantes
au jeu des années mornes
quand se tourne l'arbre aux mimes
des versants saisonniers;
j'ai déjà voulu dire qui je tais
dans un énième silence,mais,
que veulent les veaux,
que vaut le Val,
où dort si fort le poète,inerte
quand l'oiseau a posé pattes
sur son rêve tout ébouriffé (?)
entre les syllabiques contrées
les phones et tiques répulsifs
qui multiplient chaque mouvement;
sûr qu'il faut rester sobre...
Quand on veut goûter la rue
l'expression des intérieurs
le fruit de toute création
silencieuse-la tombe encombrée-
que je me suis bien entendu
soliloquant en co-locataire
de mes origines ubiquitaires
stardust amoureux de la terre
de ces millénaires,seul,traversés,
sans que des âmes je puisse croiser;
je n'ai même pas d'anniversaire!...
Rester sérieux à longer les fenêtres,
poreux,peureux,preux,d'où vais-je?
Comprendre que rendre l'insaisissable,
ce reflet,l'ai-je donc mérité?
Quand les miroirs se déforment
à la réalité,je visite ailleurs
sous des cieux,des yeux cléments
le visage de chaque humanoïde
qui verse sa verve verbale baveuse
dans les baladeurs hétéroclites
et je lie leurs pensées usitées
de l'obscurité solitaire du môa
et l'extraordinarité des voies diurnes
mon regard dit vague rejoint
le positif du geste-ô Debureau-
des rivières de l'intelligence
où mon trajet ne s'arrête jamais...
Dès lors,Dorothy,grandis-tu?
Sèche tes larmes ondulantes des jours
où l'espace ne te suffit plus
et j'ai lesté mes afféteries pesantes
dans l'ordinaire des interférences
que d'être ne me fatigue plus
et d'entrer d'une nouvelle dimension
sans hiérarchie ni emphase,
des murmures qui colorent l'art,
à l'orée d'une forêt de peintres,
où des chats baudelairiens errent,
les yeux-pépites prêts à s'ouvrir
aux rêves qui naissent des arcs-en-ciel...



loreley89 RE: L'ABSURDISTANCE DES ZONES IRIQUES 3 Ajouté le 08/08/2008 à 11h40
Hubix, encore des éléments du puzzle, alors, je tourne, retourne, essaie d'assembler par couleurs, par formes, et parfois, il me semble que je comprends...Merci , je te décerne les palmes qui te manquent...dans les zones iriques, on trouve tout ce qu'on recherche

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