LA PERENNITE DES HUMEURS PREDATIVES.
HEAK 1925 | LA PERENNITE DES HUMEURS PREDATIVES. | Ajouté le 11/07/2008 à 16h02 |
Je suis en transe,portant sur mes épaules le hasard poisseux... par circonvolution interne du scénario du méridien gras,autostopant la propension à surdimensionner chaque rêve étiqueté par étage, perpendiculairement aux offres séculiaires des gardiens vindicatifs et véhéments. Au-delà du miroir,ils me livrent leur dictat sensoriel,mais la caducité de leur mémoire interne draine quelques bugs olfactifs et générant l'ubiquité de mes préconscientes humeurs diligentes. Dans mes dimensionnelles subséquences répertoriées au crédit des nouvelles matérielisations,nous devons obtenir, nivelés au cérébraliseur écrû, la permission d'honorer l'aura temporelle décrite à notre naissance... Je lévite dans l'espace musical de neuronales spiritualités... J'entre désormais dans la catégorie des orinicolocataires listés chaque micro-seconde au quartier général gérant nos transes... Je croise des mémoscribes qui murmurent en scandes éparses leurs chimériques obsessions partielles... Des fragrances hétérogènes s'éparpillent au confin macrostiche des strates originelles. C'est au coeur même de l'espace que jouissent d'élémentaires vacataires homériques. Munis de rétrocaptateurs d'iradiantes particules subliminales,ils scrutent l'horizon irisé à la recherche de victimes d'ignition spéculative. Abreuvés d'ignominieuses et stridentes rythmiques temporales, ils libérent ainsi toute leur haine... Je suis devenu transparent, mon intérieur cérébral se fond en une visqueuse et révulsive entité cataplasmique qui digère mes pensées saines et poétiquement palpables. Mon coeur s'ensoleille au fur et à mesure que noicissent mes idées libératrices,ma voix se dématérialise... Dans mon nouveau rôle de déminéralisateur, je n'ai plus de souvenirs à entretenir... Juste à m'en tenir à l'essentiel: soumettre les bio-novellistes à la nouvelle éthique:dès le rivage pragmatique,mes ordres fusionnent dans le périmètre extatique de ma logorrhée pour me permettre d'envisager la connexion ultime sans déification avec ma spiritualité. En attendant,la frigidité de mes sentiments me rend obséquieux et mon avenir décrit une utopie. |
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