ARMENDIA DE CASTILLE
Hubix-J.Felert | ARMENDIA DE CASTILLE | Ajouté le 08/07/2008 à 18h57 |
Armendia,petit papillon d'or danseuse lascive quand tu dors ballerine aux amours aériennes pose-toi,étrange volute de la peine ouvre les yeux,miroirs limpides d'où émanent des reflets liquides ouvre l'écrin de tes rêveries où reposent de tendres élégies la passion couvre ta voix douce léger murmure,perle qui pousse. Armendia,fille de Castille virtuose de l'acuité d'esprit joue-moi encore de tes rimes chaudes qui séduisaient mes nuits badaudes décris-moi le vol des colombes et le ton de quelques pastorales entraîne-moi sur le bord d'une ronde croque le fruit au goût létal je veillerai à ta beauté immuable tableau ibère d'une liaison notable. Armendia,qui se réveille enfin solitaire évadé d'un oubli commun je puise ma force à tes lèvres roses cible émouvante où ma bouche se pose je souffle sur ta chevelure sombre et je sens battre le coeur de ton ombre silencieuse étoile d'un ciel libertin diadème au milieu d'un jardin tu disparais sous des draps de pluie et déjà me manque l'écho quand tu ris. Armendia,hôtesse des matins élixirs état de grâce,lumière qui chavire le bonheur dans la paume de ta main et je t'entends me dire:"à demain!". Marjorette qui me lance d'angéliques sourires à l'aurore d'un jour à s'attendrir égérie de mes louanges vénérables infatiguable féé aux talents innombrables dans le florilège de tes harmonies le touché de la harpe a un sens infini. Armendia,aux bleus rivières digitales sèche-toi sous les sphères florales au clair d'été qui s'abandonne et ses lueurs qui tourbillonnent loquace sélène aux joues rosées héroïne aux paroles avisées guide de mes voies noctambules embaûmées de plaisir somnambule éclatantes d'arcs-en-ciel poétiques ornées de cratères oniriques. Armendia,enfant de plénitude qui tutoie le feu des certitudes apporte-moi la fraicheur épanouie de tes précieux baisers-rubis pour que m'accompagne l'allégresse et les réservoirs de paresse où flottent d'irrésolus velours marchande d'attisants bonjours sentimentale théoricienne à l'ironie de peines anciennes. Armendia,passagère du paisible sirène aux larmes invisibles vole à l'horizon des cîmes d'azur sur le dos du silence qui perdure énergie formidable de spiritualité apporte-moi des grésils irrisés cadeau de tes odes mélodieuses que tu m'offres,si généreuse vêtue d'un corsage d'organdi tu avances,langoureuse d'envie. Armendia,plaisancière charismatique chuchotant des promesses éristiques affolante messagère volubile qui me ramène d'un long exil isolé au milieu d'innocence tu as électrisé le fil de mes sens et sur tes seins glisse ma langue et à ton corps nu mon corps tangue bijou de tendresse hypnotique esthète d'espoirs elliptiques. Armendia,funambulesque madrilène qui nage dans une mer cartésienne sûre de ton charme aphrodisiaque et du flot de tes pensées opaques dessine-moi,à l'encre de tes joies le visage de celui que tu veux que je sois... |
loreley89 | RE: ARMENDIA DE CASTILLE | Ajouté le 08/07/2008 à 22h57 |
Magnifique poème Hubix, de plus je viens picorer ça et là dans tes vers et la magie de tes mots. Bravo et encore merci. Armendia doit être très belle. |
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