L'ABSURDISTANCE DES ZONES IRIQUES.


Hubix-J.Felert L'ABSURDISTANCE DES ZONES IRIQUES. Ajouté le 18/06/2008 à 18h49
Impro.

Mon 72èmé père me disait,philosophe,
en croquellant une pommeloche:
un jour,l'horizon te tendra la main,
saisis-la et tu iras très loin...

En kitant l'aéroport de mes yeux
mélangés à une affreuse mélancolie
qui digérait un dirigeable bleu,
le soleil éclata un pneu de rire
ce qui suivi fut un et caetera
un vent dénonçant la surprise.
Je m'étais dit en longeant l'art
sur le divan de ma jeunesse
devant un psy,je vis soudain
au fond de la lunette noire,des wc,
cleans,ex-propriété de m.Duchamp,
décroché d'un ciel de citronelle.
Sous hypnose,je pris une plume-doigt
et j'écrivis d'une voix monocorde:
non,je maitrise plus la profondeur
des sentiments d'exaltation commune
d'où je retire d'une tirelire pliée
des billets d'humeur méprisable
blanc de bans de brume en surface
que je prends à reculons d'air;
je ne suis que le reflet qui passe
entre chaque mot prononcé;
maman,retourne-moi dès à présent
sous le simoun qui me picore
comme un paon dans la pénombre
d'un hall d'entrée en matière
mathématiquement immature et vain
dans son bec versatile,malhabile;
je saigne de mon prénom signé...
Mais hier je sortais des sons
d'une guitare très tôt accordée
dans la mesure du tempo,allegro
aminci de notes légères,brillantes,
qui reposait le silence à l'écoute
d'un vilain larsen à contrer;
les cordes ont glissé d'un préambule
à l'océan mélodique où mes pas,
dans le sable emprunté du printemps
m'emmenait vers l'oasis du temps
et la voix sensuelle d'une vahinée
gonflée à l'énergie vivifiante
envolait les fleurs liquides du ciel
de mes week-ends transatlantiques
sans horodateurs ni couronnes de houx
sur les genoux tagués de la peine;
j'ai juste refermé la porte en sortant
et ma mémoire a ponctionné le coeur
de cette femme qui soupirait mal
quand la lune a glissé sur la photo
prise au rendez-vous d'un souvenir
que j'ai eu l'année de mes 15 ans,
dans le cabinet dentaire des illusions
adolescentes d'une descente de police...



loreley89 RE: L'ABSURDISTANCE DES ZONES IRIQUES. Ajouté le 20/06/2008 à 10h16
Encore une tres belle pensée philosophique..immense..mais limitée à une ligne..à moins que la philosophie définisse l'horizon ..autrement, mais comment? merci Hubix. Mais pour ce qui est de la suite de la poésie..quelques explications apporteraient de l'eau à mon moulin ...

Plume
© Indigene Poésie 2003-2019. Tous Droits Réservés.