MON ÂME , QU'IMPORTE!


Hubix-J.Felert MON ÂME , QU'IMPORTE! Ajouté le 16/05/2008 à 22h51
J'ai l'âme d'un poète
et un esprit de fête
un corps fin et léger
une bouche sucrée
où tu viendras,lascive
poser tes lèvres ivres
qu'importent les baisers
ils sont libres,intacts
comme un bijou opaque
qui brille,enfermé
par les ragots obscurs
des enfants de biture
qui ne m'ont pas connu.

J'ai l'âme qui s'éveille
sous le saoûlant soleil
qui étale son deuil
sur la ville sans feuilles
où tu suis mon ombre;
elle,qui partage,réelle
mon visage découvert
qu'importent les sourires
qui maudissent la mer
on s'enlise en colère
des repos passagers
d'un lointain temps passé
égaré sur les dunes
à respirer la lune
en ses phases glacées.

J'ai l'âme qui s'étire
comme un félin frileux
fouillant le désavoeu
des prières à proscrire
sans geindre,inamical
aux navrants délateurs
de leurs liaisons fatales
avec le vent d'orgueil
qui souffle,inaltérable
aux frontières du passable
qu'importe la négation
de cette ingratitude
tombé d'inanition,
on change d'attitude
en regrettant l'option
luxure et pernission
fade compensation.

J'ai l'âme sulfureuse
d'une émotion radieuse
j'ai glissé en disgrâce
dans l'antre officielle
d'un état carapace
devenu catalyse
des experts en méprises
j'ai vu l'aube passagère
se déchirée entière
légèrement désinvolte
je cherchais pour pas cher
l'aura de ma récolte
qu'importe l'idiome savant
en temps de sécheresse
car la rime du vent
est riche d'allégresse.

J'ai l'âme musicale
chuintant des si ovals
sur la gamme macabre
d'un hiver de palabre
gourmand de mélopées
de filles enveloppées
dans des pianos aqueux
je joue de la paresse
à ranger mes remords
dans des leurres adipeux
qu'importe la sagesse
des fleurs carnivores
qui dorment,attentives
au calme de l'eau vive
je suis catalogué
comme éminemment vrai.

J'ai l'âme vagabonde
surgissante sensitive
ludique à l'idée blonde
de gagner le ciel vide
et d'écarter les bras
autoriser à vivre
dans un monde castrat
gesticulant blafard
comme un pantin hagard
je me rouille l'esprit
mouillé de vaine pluie
jetant des regards froids
aux pisseux qui s'attirent
en crachant leurs émois
sur du velours,rampant;
qu'importe le rêve fou
qui devient chantre mou
et les odeurs de mort
qui parcourent les allées,
les artères désolées,
de mon corps qui s'endort.



loreley89 RE: MON ÂME , QU'IMPORTE! Ajouté le 16/05/2008 à 23h00
je déguste ta poésie..j'allais dire c'est aussi beau que du ..non ..ça ne se compare à personne ...c'est toi..et ta force est de pouvoir te dépeindre , brosser ton tableau..et te montrer .."Beau"! bravo et merci Hubix

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