776707
fil de fer | 776707 | Ajouté le 13/05/2008 à 22h13 |
De clairs tableaux irisés, primesautiers, attendent avec le sourire un don précoce complice de tous, selon l'instinct viril rajeuni par le regard perspicace d'un visage appartenant à l'original qui semble n'avoir jamais connu l'exil, ici ou ailleurs, gardant l'immédiate fraîcheur de la rencontre d'une ardente flamme maternelle, dont le goût tout entier s'émeut avec un ensemble d'une si merveilleuse justesse, que de ses jeux combinés résulte la seule lucidité. Quand l'art s'en mêle, dédaigner notre pudeur qui allie visées et dons et, tout droit, bondir au sublime en soignant la notion de vastes maquettes éternelles, allégé des institutions officielles entre tous ces portraits, par épuration en le beau et quelque longueur de voile, foyer serein de visions dispersant une caresse radieuse, idyllique, poudroyante, pour attester une science dans la volontaire griffe et apprécier avec le sens, ce lustre nacré éblouissant de jour, tandis que multicolore il se propage en perses et tapis réjouis. Se détendre les poings, en rupture de songe sédentaire, pour un trépignant vis à vis avec l'idée, ainsi qu'une envie prend, du souci d'extravaguer du corps, selon l'instrument en faveur d'un éblouissant rail continu, qui te donne en retour l'émoi que tu en fus le principe, donc existes, par une volonté qui dure une vie, jusqu'à l'éclat multiple, pour que s'exalte l'instinct de ce pli de sombre dentelle qui retient l'infini, puis, écarte la lampe lumineusement sur champ obscur, l'alphabet des astres, seul, l'homme poursuit noir sur blanc selon le fil ou prolongement ignoré son secret où dort un luxe à inventorier. Elargie en fluvial bosquet, elle étale un costume d'étang plissé des hésitations à partir qu'a une source, en pointe sur le courant l'évoquant toute lustrale, elle y venait, la buée d'argent glaçant des saules ne fût bientôt que la limpidité de l'embarcation dans ce suspens sur l'eau où le songe attarde l'indécise, qui attirée par un sentiment d'insolite, déjà une ondulation du ruisseau, aime à poursuivre une possibilité féminine a franchir une pièce d'eau, en la joie de la subtile exhibition. Ouïr l'indiscutable rayon, jusqu'à l'évidence sous le voile, que déchire un méandre de mélodie dans l'infinité des fleurettes, cueillir, dès qu'il frôle ou frappe, les échos vénérables participant de son souffle et que s'en détache un tiers aspect fusible éveillant l'architecture du palais, s'allumant de reflets réciproques comme une virtuelle traînée de feux sur des pierreries et leur éparpillement en frissons articulés illuminant la génératrice. L'influence du souffle vernal doucement, dilate les immuables chants inscrit en sa chair, enhardi de ce trouble agréable à sa pensée féconde, il vient reconnaître par un contact avec la nature, immédiat, net, positif, dénué de toute curiosité, le bien-être général et candidement se roule dans la béatitude de sa simplicité native, relevant, secouant, les pistils et sucs attachés à sa personne contre la terre du squelette rajeuni, comme si la nuit absconse en ses plis en sortait enfin purifiée d'un sceau mystérieux que donne une approche de forêt en son temps d'apothéose. Le calme, puis l'écoule lucide vers quelque profondeur, jusqu'au silence qui prend la transparence du jour, les compagnons apprécient l'instant, dans ce suspens lumineux de l'air, invisible des déchirures, où toute foule s'arrête, avec le sens du merveilleux, de délicatesses tutélaire de l'eau, verbe haut, ceux rencontré sur les routes, O que l'homme est la source qu'il cherche, dans une région d'échos, comme on y trempe, dans cette contrée de luxe et sonore, le ciel fluide témoignant la part du sacré dans l'existence où les constellations s'initient à briller, aussi des points de clarté se fixèrent, pour ces yeux, telle pensée tout à l'heure - pour le fait, pour l'exactitude, pour qu'il soit dit - le miracle de vie qui assure la présence. Eclair, cette réminiscence brillera selon la mémoire de chacun, par un mouvement en arrière d'une vaste chevelure cendrée, qui fournit le point de repére entre la refonte, toute d'audace, de la liberté au clavier primitif de la parole, creuset de vérités dont l'effusion illumine une adoration pour la vertu des mots, avec l'accord voulu et définitif de la réflexion surgi, afin de dominer au-delà des temps une souveraineté mystique parmi les engins de captation du monde moderne. |
loreley89 | RE: 776707 | Ajouté le 13/05/2008 à 22h30 |
Celui là, à peine posé je te l'emprunte pour l'installer tu sais où...Merci et pour tout ce que tu nous donne à lire et relire |
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