Lorraine
motscoeur | Lorraine | Ajouté le 20/10/2011 à 00h24 |
La première gelée blanche sous mes pas croustille Un soleil aquarelle frissonne vos chevilles Les buses valsent et rasent les topazes de l’étang Lorraine en ciel de traine à la surface du temps Sourire pris dans les glaces de nos enfantillages Les bottillons patinent la douceur du glaçage Dans les flaques givrées d’un sorbet mirabelle Un tilleul embrumé vous couronne ma belle Le ciel gratte la terre de fines gouttelettes Dans les rues obscures d’un coin de planète La ville originelle sort d’un profond sommeil Bercée par le bourdon de nos cortex en veille Il neige c’est l’été dans les prés d’à côté Le vermeil des groseilles boutonne la clarté Perles rares échouées au col du chemisier Princesse vous riez dans mes yeux d’écolier Les souvenirs glissent sur les eaux verglacées De la robe cerise je défais les lacets La mémoire n’est plus qu’une portée sans solfège J’espère tant vous revoir ô cœur des primes neiges 9 septembre 2011 |
Gran | RE: Lorraine | Ajouté le 20/10/2011 à 01h01 |
Magnifique, beauté d'écriture, finalement je ne regrette pas trop ton absence si c'est pour lire une telle merveille; Les mots me manquent pour exprimer tout ce que je ressens à cette lecture, alors je me tais et je savoure tes souvenirs d'enfance Amitié Grand Jacques |
Lysée - Ho ! | RE: Lorraine | Ajouté le 22/10/2011 à 10h09 |
Bonjour motscoeur ! Quel enchantement ! un bonheur de lecture, se laisser aller au fil de ces mots .. Un retour exquis ! Tes images sont belles et offrent une poésie instantannée, fraîche ! Au plaisir ! L. |
motscoeur | RE: Lorraine | Ajouté le 22/10/2011 à 22h22 |
Merci mes amis. Pardon pour ce long temps de silence... Silence apparent, tant l'écriture occupe le peu de temps qui me reste en 24 heures...Bêtement je trouvais indécent de me donner à lire sans prendre le temps de vous commenter.Quel imbécile! J'ai des tas de mots dans les poches à vous partager...Les vider, là, maintenant risquerait de vous vous flanquer une indigestion!Et pourtant quelle tristesse d'écrire dans le vide...comme Lysée par la porte entrouverte je suis chacune de vos tranches de vies, d'envies, de survie...Merci, merci,merci...et d'avance pardonnez ma présence sous vos poèmes. amitiés |
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