J'AIME MANUELLE.
Hubix-J.Felert | J'AIME MANUELLE. | Ajouté le 02/05/2008 à 21h12 |
Dans les entrailles de la terre je plongerai tout endormi pour retrouver ce feu d'enfer que je regrette à l'infini. Ma main glisse dans tes cheveux. Recouvrir loin de cette pagaille les arceaux des peintres andalous qui montrent en nombre(ux)détails la vraie recette du bon goût. Ma main glisse vers ta bouche. Je vis entre deux mondes idiots crachant ma rédemption haut jusqu'au fond des cratères lunaires pour y faire renaître la mer. Ma main glisse sur tes joues. A quand la prochaine rigolade(?) les araignées dansent sur moi je les ressens,légère balade sur le plat de mon ventre froid. Ma main glisse vers ton cou. Je parle à mon âme malade les pieds nus sur une terre qui meurt rouge de sang des anciens lads qui ont grandi les yeux en pleurs. Ma main glisse sur tes épaules. Un rayon de mystère vénal bigarré signal déridant fume son dernier caporal aux cendres d'un vynil blanc. Ma main glisse sur tes seins. Vite se vident les rues tristes avec leurs cohortes d'ombres noires longeant les murs qui résistent aux fissures du lent désespoir. Ma main glisse sur ton ventre. Mité jusqu'au profond sommeil l'émoi craque à l'effort spirituel de compter la mort en amie; la critique aura bien vieilli. Ma main glisse sur tes cuisses. Voyants vertueux les pères pervers qui gèrent leur générosité je jure digérant dépresseur d'être maître d'immortalité. Ma main glisse vers tes genoux. Je ris tranquille au pâle mot ascentionnelle addition primitive luttant contre gniard héros qui plie ma raison affective. Ma main glisse sur tes mollets. Je suis un signe qui scintille sur un muret de satin clair comme une aveuglante lumière qui me réchauffe et m'éblouit. Ma main glisse sur tes chevilles. Marchant dans un grand Movieland entre les corps des enfants-stars je les comprends parler ma langue avec des voix de vieillards. Ma main remonte vers tes hanches. Je partage l'obole des ricanements de saints agoraphobes déviants à me voir butiner le désir clos d'une fleur intime aux desseins-crocs. Ma main glisse sur tes fesses. Je lache du lest au sol pleureur m'écartant de l'essentiel bonheur comme un insomniaque éthylique ivre d'écrire son rêve dialectique. Ma main glisse vers ton sexe. Tu geins,râles,gémis et jouis comme un violoncelle assouvi de sensations infinitésimales la trace d'une empreinte digitale. |
loreley89 | RE: J'AIME MANUELLE. | Ajouté le 03/05/2008 à 09h53 |
..quel merveilleux don que celui de l'écriture..les images sautent aux yeux.../et elle, pensant que son vernis des doigts de pied était en train de s'écailler de te dire : "ah! hubix, faudra que tu penses à changer l'ampoule de....etc"... |
Vintcy | RE: J'AIME MANUELLE. | Ajouté le 04/05/2008 à 21h48 |
Poésie très manuelle en effet... Beau cheminement que tout homme aime emprunter... |
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