LE DIADÈME DES SOUPIRAILS
Hubix-J.Felert | LE DIADÈME DES SOUPIRAILS | Ajouté le 19/04/2008 à 00h21 |
Les papillons diadème filent à l'horizon emportant sur leurs ailes le nacre du printemps quand des losers transis mollardaient d'émotion par une nuit blafarde à se graisser le sang. Les cloportes gambadaient sur des anneaux cambrés au son gluant mais rare d'un piano assassin quand la lumière charnelle des âmes éventrées venait gicler brûlante sur le sable repeint. Les iules délétères crapotaient du plasma dans leurs lippes ridées sentant le tabac froid quand un flingue arriéré péta son avanie toussant du barillet couleur cul de pie. Les tétards soupiraient une paille à la bouche aspirant une obole où se noyaient les mouches quand un hameçon gris piqua son fard de nuit en rangeant son ardeur au creux d'un parapluie. Les silures barbouillée raquettaient des oeillets au lancinant clin d'oeil de leur perplexité quand un grain d'avenir claqua en deux secondes son aura nécessaire au marbre de sa tombe. Les tortues suffoquaient au tempo des bastringues dans les lueurs chromées des polypes sourdingues quand un yuppie salace astiquait ses breloques sous le regard hideux d'un revendeur de toc. Les grillons s'immolaient sur des porte-manteaux frôlant des rubicons au soleil des tripots quand passaient révoltés des pieds-bots agrégés rapportant à la morgue leur honneur tourmentée. Les phasmes décapsuleurs sur des mîtres rassis grélaient de leur lynchage l'image du paradis quand au for pitoyable paysage pyramide se fêlait en sarcasmes un puzlz diacide. Les lombrics abouliques habillés de cuir noir somnolaient en cadence sur un mur sans mémoire quand un clope mentholé à la santé fragile finissait son voyage en mégot disgracile. Les hanetons vomissaient de la levure de bière sur la neige moquetée d'un palace lunaire quand un loufiat noceur macérait de la bile dans un bol de lithium à la senteur mobile. Les scarabés moldaves burinant leur émoi sillonnaient des canyons crayonnés au grenat quand un steack licencié du club des en saignant concourait en finale contre un vieux féculent. Les bigornaux bigleux zappaient leur TPS en sirotant au black un litron de xérès quand un presbyte hâté atteint d'apoplexie s'écrasait violemment contre un paparazzi. Les lézards andalous tanguant en mi-la-sol crapulaient sur des rocs de la Costa del Sol au crépuscule bouffi d'une terre bravote d'un lendemain cramé en bouillie de carottes. Les orvets dadaïstes cherchaient à se tirer entre les herbes humides d'un ancien cimetière en pensant découvrir un endroit protégé des gros godillots gras d'homo-sapiens divers. Les crapauds cinéphiles aux larmes authentiques se passaient à l'esprit quelques scènes comiques et de rire ils pissaient en rétro-projection qu'importe la croyance quand on a la passion. |
loreley89 | RE: LE DIADÈME DES SOUPIRAILS | Ajouté le 20/04/2008 à 22h44 |
Ce soir c'etait une promenade dans les endroits humides et ténébreux dont l'accès sur fait par le soupirail...et c'est en rampant qu'on accède dans la salle enfumée..où évolue tout ce petit monde grouillant souterrain..qui se trouve sous ta chevelure ...toujours aussi imagé Merci Hubix |
Papy Robert | RE: LE DIADÈME DES SOUPIRAILS | Ajouté le 21/04/2008 à 09h12 |
De partout çà grouille, çà grouille Et j'ai bien aimé ta bafouille amicalement papy Robert |
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